lundi 30 septembre 2002

Shell, Puyo & retour à Quito

LUNDI 30-09-2002 : Shell – Puyo

 Lever tôt, douche.

Petit déjeuner au coin de la rue, avec nos sacs : service pas très sympa.
Vers 8h30, nous prenons le bus pour ½ heure de route pour Puyo.

Hôtel Granada : chambre avec salle de bain, mais pas d’eau chaude.

Nous partons en balade, à la sortie de la ville. Il faut traverser la rivière et donc enlever chaussures et chaussettes. Après, belle promenade avec de beaux papillons bleus. Des vautours noirs, très sociables, se regroupent sur les mêmes perchoirs.
Il fait chaud et moite.

Retour à l’hôtel vers 11h pour prendre de l’eau. Nous repartons. Nous prenons un taxi pour aller à Fatima Faune à 9 km de Puyo, direction Tena. La route est très mauvaise.

Fatima Faune : c’est un centre de revalidation pour des animaux repris à des trafiquants. Petites et grandes tortues, alligator, saïmiris (petits singes vifs et gracieux), tapirs, coati, agami (oiseau à longues pattes), capybarra (grand rongeur), lagotriche (singe laineux doux et paisible), …La dame est très gentille et nous donne quelques explications sur ces animaux.











 Vers 14h, nous rentrons sur Puyo, d’abord à pied pendant une heure, puis enfin en bus.

Il fait très chaud ! Que la douche est bonne, même froide !

Nous allons au terminal terrestre, à la sortie de la ville, afin de nous renseigner sur les horaires des bus pour Tena. Retour en ville, Serge a mal aux mollets.
Internet : pas de nouveaux messages, mais hotmail est très lent dans cette boutique.

Il commence à faire bon.
Pour souper : soupe au fromage, un peu de viande, petits pois et carottes et riz.
C’est la première fois qu’un plat local nous semble bon en Equateur.

MARDI 01-10-2002 : Puyo – Tena

Mal dormi. A une heure du matin, quelqu’un a allumé la télévision à plein volume dans une chambre de l’hôtel, et pendant plusieurs minutes.
Re-belote à 6h du mat. Et là, il faut absolument parler de l’omniprésence du bruit chez les Equatoriens. Partout, dans les bus, les cafés, les restos, la télé, voire 2 télés à la fois avec des programmes différents, fonctionnent toute la journée. Avec une image et un son de très mauvaise qualité.

6h30 debout. Nous prenons un taxi jusqu’au terminal terrestre. En attendant le bus, nous allons prendre un petit déjeuner en face du terminal.
8h15 : bus pour Tena. La route devient vite piste et est plutôt mauvaise. On est assez secoué. Pas beaucoup de monde dans le bus.
Nous repassons devant Fatima Faune.
3 heures de bus et nous arrivons à Tena. Il fait chaud et moite.

Hôtel Aleman : douche chaude, ventilo et TV noir et blanc.

Pendant notre douche, il pleut. Mais cette pluie ne rafraîchit pas vraiment.

Dîner au resto Cositas Ricas : bon spaghetti aux morceaux de bœuf.

14h : balade jusqu’au jardin tropical. C’est une véritable arnaque. C’est un beau jardin, sans plus. Mais le pire, c’est l’état dans lequel vivent les animaux. C’est vraiment SCANDALEUX !!!  Deux chouettes remplies de vermine dans une toute petite cage, un singe attaché à un arbre par une corde, des pécaris dans un petit clos, un alligator dans un vivarium pas plus grand que lui, … Nous sommes écœurés.

Nous continuons notre balade en passant le pont piétonnier du Rio mais nous n’allons pas très loin. On a chaud, soif, on colle.
Bof, ça ne nous plaît pas trop.

Redouche et repos. Souper au même resto que ce midi : une pizza pour nous 2, ça suffit.

 MERCREDI 02-10-2002 : Tena – Baeza – Quito

 Quelle nuit ! A nouveau, vers 4 ou 5 h du matin, une musique tonitruante venant d’une chambre voisine nous réveille. Un autre client va frapper à la porte de cette chambre et n’obtenant pas de réponse, va quérir l’hôtelier. Celui-ci coupe l’électricité de cette chambre. Plus de musique mais c’est dur de retrouver le sommeil.

Vers 7h, nous nous levons, douchons et faisons les sacs.
Taxi jusqu’au terminal terrestre. Là, nous attendons un bus en déjeunant d’une couque et d’un jus d’orange.

9h30 : nous quittons Tena pour Baeza. En fait, nous quittons progressivement l’Amazonie.

Après 2 heures de route, de piste et de route en travaux, nous arrivons à Baeza, petite bourgade sans intérêt.
Nous y dénichons un très beau et bon resto : le Viaje.
Pour Serge : viande sauce poivrée, frites et riz
Pour moi : spaghetti + viande + légumes.
C’est la première fois que nous mangeons aussi bien en Equateur.

Rien que pour ce resto et la région étant belle pour s’y balader, nous décidons de rester à Baeza et partons à la recherche d’un hôtel. Manque de chance, il n’y a plus de places dans les 2 hôtels proches du restaurant et il reste un hôtel trop crade.

Nous attendons donc à nouveau un bus, cette fois, direction Quito.

Après une heure d’attente, le voilà. Il est 14h. Ce bus fait la course avec un autre bus, le chauffeur roule comme un fou sur cette piste.

3 heures de cahots et nous voilà à Quito. Nous avons le dos en compote.
Nous reprenons le même hôtel Interamericano.

Douche, achat de couques et de boissons.

Quito est toujours aussi polluée et irrespirable.

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