jeudi 11 mai 1995

Voyage dans le sud marocain

VENDREDI 12-05-1995 : Arrivée à Marrakech

20h55 : départ dans un petit avion (737) de Royal Air Maroc pour 3h30 de vol.



Arrivée à Marrakech à 22h25, heure locale. A la douane, un illuminé blond barbu, sentant mauvais, est devant nous : un certain Mathieu M... !! Après son passage, le douanier constate que l'un de nos noms est identique et il demande à Serge en plaisantant, s’ils sont frères ?!!

A la sortie de l'aéroport, un représentant de la société Sister Car’s nous attend avec la Renault 4L que nous avons réservée depuis Bruxelles. Le gars nous conduit jusqu’à notre hôtel, l’hôtel Ali, près de la place Jemaa El Fna. Nous voulons payer la location de la voiture, mais le loueur n’a pas l’appareil pour lire les cartes Visa. En route,  en voiture jusque chez son patron, mais il n'a pas plus de lecteur de carte. Nous rentrons donc à l’hôtel. Nous paierons demain.

23h30 : heure locale. Je suis au lit pendant Serge fait encore une petite balade sur la place Jemaa El Fna.

SAMEDI 13-05-1995 : Marrakech – Ouarzazate

A notre réveil, il fait déjà bien clair, mais nous ne savons pas quelle heure il est, aucun de nous n'ayant une montre. 

Petit déjeuner avec 2 œufs sur le plat (manque que le bacon).

Balade sur la place Jemaa El Fna. Nous nous faisons accoster par des « guides » pour visiter les souks, mais nous n’avons pas envie de nous faire arnaquer et nous continuons seuls. En fin de balade, nous passons dans un bureau de change.

Lorsque nous arrivons à l'hôtel, une fille de Sister Car’s nous attend à la réception avec le contrat et un appareil pour payer par carte la location de la voiture.

Tout est en ordre et nous quittons Marrakech vers 10h, direction Ouarzazate. 
Les marocains circulent vraiment n’importe comment. 
Pour sortir de la ville, nous empruntons la palmeraie de Marrakech.

Dans les premier kilomètres, les paysages sont plats, verdoyants avec des montagnes enneigées dans le fond. Puis ça grimpe en devenant plus sec, plus aride. Très beau.




Petite halte repas à Taddert à l’ombre d’une terrasse. Nous poursuivons notre route et prenons même un auto-stoppeur qui nous renseigne quelques endroits où prendre des photos.
J’ai l’impression que cette journée passe lentement : pourtant on ne s’embête pas.

Nous nous arrêtons à Tizi ’n Tichka, passage routier le plus élevé du Maroc avec 2260 m d’altitude. 




Nous reprenons la route vers Ouarzazate qui se trouve encore à plus de 90 km.





Arrivés dans la ville, nous nous dirigeons directement vers l'hôtel « la vallée » qui est à 5 km du centre.
L'hôtel n'est pas trop mal, la chambre est un peu sombre, pas de wc, ni de douche privés.
Mais il y a une piscine et une chouette salle à manger sous une tente berbère.


Serge a un gros coup de fatigue. Il faut dire que depuis Telouet, nous ne nous sommes pas arrêtés.

Un peu de repos autour de la piscine en attendant le repas du soir.

DIMANCHE 14-05-1995 : Ouarzazate

Ce matin, la forme est là et nous commençons à prendre le rythme du voyage.

8h : lever. Petit déjeuner pas terrible.

Nous nous mettons en route pour Aït Ben Adou, puis continuons la route jusqu’à la piste, en traversant l’oued Ouarzazate à gué.



Visite du ksar Tamdagh avec des nids et des cigognes sur les tours.




 Retour vers le ksar Aït Ben Adou. Promenade dans les ruelles du vieux ksar : très beau.




 Nous buvons un thé chez un marchand, Abal où nous discutons longtemps. J’achète chez lui une pierre, mais pas celle que je désirais au départ car trop chère (350 DHM).


Et Abal me déguise en femme bleue.


Balade en voiture direction Tizi ’n Bada sur la route du grand sud avec des paysages magnifiques pré-désertiques.


Ensuite, nous repartons pour aller à 1,5 km de Ouarzazate, à la kasbah de Taourit (payant). Pas terrible, bien qu'il y a 2 étoiles dans le guide Michelin.
Retour ensuite à l’hôtel où nous plongeons dans la piscine.


Dans la soirée, belle balade dans les ruelles avoisinantes. 



LUNDI 15-05-1995 : Ouarzazate – Tinerhir

Le réceptionniste de l’hôtel, Saïd, est en congé et nous accompagne.
Nous parcourons d’abord la vallée des Kasbas aux paysages magnifiques, puis la vallée des Roses. Mais la saison des roses est déjà passée et c’est un peu tristounet.
Changement de programme : au lieu de s'arrêter à Aït Oudinar, comme prévu, pour faire la vallée du Dadès le lendemain, nous poursuivons jusqu'à Za Si Abdela (près de Tinerhir) où habite Saïd. Terre très rouge, désertique.
A Tinerhir, nous bifurquons et prenons la route qui va aux gorges en surplombant la palmeraie.




Pour nous remercier, Saïd nous invite dans sa famille pour dîner (tous très gentils). Ensuite, il nous conduit à notre hôtel, à l’entrée des gorges du Todra : Hôtel des Roches.
Nous devons passer la rivière à gué pour arriver à l’hôtel. Le gardien à l’entrée des gorges est un cousin de Saïd et donc, on ne paie pas de droit d’entrée.




Ensuite, Saïd nous entraîne à Tinerhir dans les souks où Serge achète des babouches.
Je téléphone aux parents. 




Souper chez la famille de Saïd : couscous berbère. Comme le veut la tradition, les hommes mangent en premier lieu et les femmes ensuite. Comme je suis une invitée, je mange avec les hommes. 
Nous rentrons à l’hôtel vers 22h : il fait déjà bien nuit. Serge n’aime pas ça. C’est vrai que c’est dangereux : les gens circulent sur la route et dans l'obscurité de la nuit, on ne voit pas grand chose. De plus, il faut aussi repasser le gué pour arriver à l’hôtel, mais tout se passe bien et nous arrivons à bon port.

Bonne nuit.