lundi 16 novembre 1998

Goodbye Livingstone

LUNDI 16 NOVEMBRE 1998 : Livingstone – Biotope del Quetzal

Lever à 5h du mat. Nous arrivons au débarcadère et nous profitons du lever du soleil sur la mer.


6h30 la lancha (canot à moteur) est remplie et part direction Puerto Barrios, où nous arrivons à 7h10. C’est le port de la banane Chiquita, où se trouve de gros cargos.
De là, nous prenons un taxi qui nous conduit jusqu’à l’arrêt des bus (pour 10 Q)

7h30 : le bus, style Pullman, démarre. Les paysages sont désolés, dévastés par la boue et les eaux des rios.
Nous arrivons à 11h à El Rancho, carrefour de bus. Je profite de l’arrêt pour aller changer les derniers TC. Mais je crois que dans cette banque, ils n’ont jamais vu un passeport belge !!!
Serge commence à s’impatienter. Heureusement, le bus n’est pas encore là.

11h35 : le bus pour le biotope del Quetzal arrive enfin. Après un arrêt en catastrophe, nous descendons du bus.

Nous visitons le biotope del Quetzal : bof, c’est assez décevant. Deux heures de marche et rien que des escaliers !!! Peu de lumière, que de la verdure, végétation épaisse, pas de quetzal, ni d’oiseaux, ni d’animaux, sinon un écureuil sourd, qui mange.




Nous logeons dans une auberge pas loin du biotope. A part cette auberge, il n’y a rien d’autre, que le passage des camions sur la route.
Il fait hyper humide dans cette auberge. De plus, il pleut.
Nous dormons tout habillés. Vers minuit, je sens des gouttes d’eau me tomber dessus : on change le lit de place.

MARDI 17 NOVEMBRE 1998 : Biotope del Quetzal – Quetzaltenango

Nous sommes réveillés par des voisins de chambre parlant français. Il faut dire qu’il n’y a qu’une cloison de bois séparant les chambres. Ils parlent de nanas et de culs. Je leur demande de parler moins fort. Serge se tord de rire.

6h30 : nous quittons cette auberge « merdique », sans se laver, ni déjeuner. Il pleuvine.

6h45 : On a un bus pour Guaté-ciudad.

Comme on descend dans la vallée, le beau temps est là. Pour arriver à Guatémala ciudad, beaucoup de travaux et d’embouteillages. Arrivée dans le centre ville à 11h30.

Nous allons immédiatement réserver le bus Pullman pour Quetzaltenango dit Xéla (Sheila).
Dîner : poulet.

Nous essayons par 3 fois de téléphoner pour confirmer le vol retour. Grâce au  bon numéro fourni par un voyagiste, j’arrive finalement à confirmer le vol retour.

14h30 : départ du bus pour 4 heures de route confortable. Nous arrivons dans le noir à Quetzaltenango. Nous prenons un taxi (10 Q) pour rejoindre l’hôtel Rio Azul où nous avons une chambre à 3 lits. Douche. Nous allons souper dans un resto italien nourriture très bonne.
Il fait frais, mais nous sommes à 2300 m d’altitude. Heureusement, nous avons de bonnes couvertures.
  
MERCREDI 18 NOVEMBRE 1998 : Momosténengo – Santiago del Alto

Quelle bonne nuit !

Nous nous dirigeons vers le Parque Central pour prendre le bus citadin no 2 qui va au terminal des bus reliant Quetzaltenango à d’autres villes. 
Là, nous prenons un autre bus pour Momosténengo. Tout le long du trajet, nous voyons des paysages magnifiques.
Arrivée au village vers 10h. C’est jour de marché et nous achetons une nappe (20 Q) et un plat (3 Q). C’est pour rien. 




Nous nous promenons jusqu’à une butte au haut de laquelle il y a des rites catholico-mayas.


  
Ayant raté un bus, nous décidons de retourner à pied par la route. Un pick-up s’arrête et nous conduit pendant un ou deux kilomètres avec des autochtones dans la benne. Nous poursuivons à pied. Cela grimpe, mais un bus s’amène. Ouf ! Il nous conduit à Santiago del Alto où le marché se termine. Pas de resto dans ce village. Nous reprenons donc un bus pour Xéla.

Nous allons retirer 1000 Q à la banque avec Visa. Dans les banques, il y a déjà l’arbre de Noël.

Nous allons manger au même resto italien qu’hier.

Nous nous baladons dans Xéla, près du Parque central où nous achetons 3 masques.

20h : retour à l’hôtel et dodo.

 JEUDI 19 NOVEMBRE 1998 : Totonicapan - Chichicastenango 

Nous faisons nos sacs et vidons la chambre. Nous laissons nos sacs à la consigne de l’hôtel.

Nous décidons d’aller ce matin à Totonicapan. Il faut d’abord prendre le bus no 2 pour le terminal des bus. La, nous attendons une bonne heure avant d’avoir le bus pour Toto.

A Totonicapan, l’église a été rénovée, mais n’est pas terrible. De même, le village. Vers 11h, nous rentrons à Xéla. A 12h, nous sommes aux Quatro Caminos, le bus ne nous ayant pas ramené au terminal des bus, il nous faut chercher un autre bus citadin.

Retour à l’hôtel pour reprendre nos sacs à dos. A nouveau, il nous faut prendre un bus local pour aller jusqu’au terminal des bus. Nous attendons plus d’une heure sans voir passer un bus. Bizarre ! Un petit taxi collectif s’arrête à notre hauteur. Il paraît qu’il n’y a plus de bus qui repasse par le terminal aujourd’hui. Il faut aller les chercher aux Quatro Caminos (à la sortie de la ville Xéla). Ce mini-bus nous arrête à un rond-point où nous prenons un autre bus pour Quatro Caminos. Arrivés là, pas le temps de souffler, nous reprenons un autre bus pour Los Encuentros. Le chauffeur de ce bus roule comme un fou dans le brouillard. Nous sommes partis à 14h45 et arrivons à 15h55, à Los Encuentros, alors que normalement, il y a 2 heures de trajet. Nous sommes tellement secoués par ce trajet que nous mettrons une bougie à l’église de Chichi.

16h : un bus arrive pour Chichicastenango où nous arrivons à 16h35.

Nous logeons à l’hôtel El Salvador : douche.

Pour nous, ce fût une journée de perdue en transports.

VENDREDI 20 NOVEMBRE 1998 : Santa Cruz del Quiché
  
Le perroquet de l’hôtel me réveille par ses cris.

7h : nous quittons l’hôtel pour prendre le bus qui nous amène à Santa Cruz del Quiché, dit Quiché. Il fait beau.
Aucun touriste à Quiché. Balade sur le marché et visite de l’église.

Nous faisons la balade de 3 km jusqu’aux ruines de K’umarcaaj, ancienne capitale maya quiché. Il ne reste pratiquement rien des ruines, mais la campagne est magnifique.
Il fait beau malgré quelques nuages.

En descendant un ravin, nous nous trouvons devant une grotte où se pratiquent des rites mayas. Un homme nous prête sa lampe-torche et nous pénétrons dans ce tunnel à hauteur d’hommes, long de quelques dizaines de mètres. Au bout, de nouveaux rites mayas avec bougies et fleurs. Il fait chaud mais respirable. C’est impressionnant.


Nous sortons de ce tunnel et le même homme nous dit qu’il y a un deuxième tunnel plus bas. Nous y allons. Mais cette fois-ci, le tunnel est plus long. Il y a aussi les offrandes, les fleurs, les bougies et les gens qui prient.

Nous repartons ensuite vers Quiché. En chemin, Serge discute avec une vieille femme qui lui vend une petite tête de cochon, partie d’une poterie. Cela viendrait de son champ et serait très ancien.



Il fait maintenant plein soleil.
Arrivés à Quiché, nous nous baladons sur le marché. Quand soudain, devant l’église, de la musique : des danseurs mexicains font une danse parodiant ironiquement les anciens conquistadors.





Nous achetons une casquette pour Sandrine.

Vers 12h30, nous reprenons le bus pour Chichi. Poste.
Nous allons manger une bonne pizza.
Nous nous rendons ensuite à l’oratoire de Pascual Abaj : c’est une grosse pierre noire où se pratiquent aussi des rites mayas. Il se situe en haut d’une colline, mais ce n’est pas terrible.

Nous rentrons au village et nous visitons les jardins des annexes de l’hôtel Maya Inn : magnifique.

En rentrant du resto le soir, je remarque de nombreux soldats sur la place du marché. En fait, il y a une coupure d’électricité dans le quartier où se trouve notre hôtel.

SAMEDI 21 NOVEMBRE 1998 : Chichicastenango – Antigua

Lever tôt.

A 6h30, nous quittons l’hôtel. Serge veut photographier des indiens Maya devant l’église San Tomas. Nous les attendons et ils apparaissent vers 7h.  Ils font leurs salutations devant l’église.

Nous prenons le bus de 7h20 pour Chimaltenango.
Nous sommes samedi et le bus est plein. Nous sommes serrés comme des sardines. Peu de monde descend, à croire qu’ils vont tous à Guatémala ciudad, destination finale du bus.
Serge et moi sommes assis sur une demi-fesse.
Après 2 heures de route, nous sommes contents de descendre de ce bus.

Nous attendons un autre bus pour Antigua, mais celui qui arrive est déjà plein. Un homme en pick-up s’arrête et nous emmène avec des indigènes jusqu’à Antigua.
Nous y retrouvons l’hôtel Santa Lucia 4. Après ce voyage éprouvant pour le dos et les fesses, douche.

Achats de derniers cadeaux, cafés, bracelet pour Sandrine, …
On n’a presque plus de quetzals (juste de quoi payer le taxi demain) et il nous reste encore 10 USD. Pour le resto de ce soir, il y a la carte Visa.
  
DIMANCHE 22 NOVEMBRE 1998 : Guatémala – Miami – Madrid – Bruxelles
  
6h : debout

7h30 : le taxi collectif vient nous chercher. Nous sommes les seuls clients.
8h30 : nous sommes déjà à l’aéroport, mais l’embarquement n’est qu’à 11h40 affiché.

Pour pouvoir sortir du pays, il faut payer une taxe. Pour cela, je dois changer des pesetas car il nous manque quelques quetzals.

Heure locale                 Heure belge

11h50                            18h50                   départ du Guaté
15h05                             21h05                  arrivée à Miami
17h45                             23h45                  départ de Miami
07h50                             07h50                  arrivée à Madrid
11h45                             11h45                  arrivée à Bruxelles


A l’aéroport de Miami, on ne peut fumer que devant l’entrée des toilettes. Nous discutons avec des pompiers français revenant des zones sinistrées par le cyclone Mitch.

L’avion pour Madrid survole les Bermudes et ça tangue pas mal. Les stewards et hôtesses de l’air n’apparaissent plus. Et en plus, on a eu la mauvaise idée de prendre des places côté fumeurs. Quelle fumerie ! Pas besoin de cigarettes.

LUNDI 23 NOVEMBRE 1998 : Madrid – Bruxelles


A Madrid, il faut de nouveau traverser tout l’aéroport, soit ¾ heure à pied et passer la douane européenne puisque nous entrons dans l’espace Schengen.

Arrivés à Bruxelles, nous découvrons avec horreur que le sac de Serge (prêté par Lucie) est en piteux état : les armatures sont cassées. Serge est abattu.

Je décide de nous rendre au bureau des réclamations où nous devons patienter. Après toutes ces heures passées dans plusieurs avions, cela semble long.
Enfin, réclamation est faite.

lundi 9 novembre 1998

Dernier jour à Florès

LUNDI 9 NOVEMBRE 1998 : Florès
  
5h30 : les oiseaux font beaucoup de bruit et nous réveillent. Cela ressemble au film « les oiseaux » de Hitchcock.

Petit déjeuner à l’hôtel, pour une fois.

Les français réservent leurs billets d’avion pour Cancun avec un départ demain soir. Nous nous baladons dans Florès et prenons un verre à l’hôtel Santana. La serveuse arrive et laisse tomber 3 bières sur la table : fou rire général. En remettant la table en place, Christian fait tomber une autre bouteille : on n’ose plus bouger ! On reçoit des tacos comme zakouskis.

 Retour à l’hôtel pour la douche.

Change de 50 USD en TC à 6.20 dans un bureau de change.

Comme les français nous quittent demain, nous décidons de faire une virée : Margherita coulant à flot, bon souper, avec gibier et un dernier verre.
Nous rentrons à minuit, mais l’hôtel est fermé. Nous sonnons plusieurs fois pour réveiller l’aubergiste.

MARDI 10 NOVEMBRE 1998 : Florès

Nous nous levons tard (après la virée d’hier).

Après la douche, petit déjeuner dans un petit resto : dégueulasse : 4 jus d’orange au lieu de 6, café froid, …

Nous partons en balade jusqu’à Santa Elena, le but étant de visiter les grottes. Mais bof, … on n’y va pas. Il fait chaud.

Change de 150 USD.

Serge et moi réservons notre bus pour le lendemain pour Rio Dulce.

Retour à l’hôtel. Sur la terrasse, en haut de l’hôtel, un dernier verre.

17h30 : un taxi vient chercher les 4 français pour l’aéroport. Ils partent pour Cancun au Mexique. Ainsi se termine leur voyage au Guatemala.

Serge et moi, nous nous retrouvons seuls. Nous nous baladons dans Florès.
Souper spaghetti puis dodo.
  
MERCREDI 11 NOVEMBRE 1998 : Florès – Rio Dulce
  
6h : debout pour la douche et fermeture des sacs. Petit déjeuner à l’hôtel.

7h30 : le taxi vient nous chercher pour nous conduire devant l’hôtel Paloppo à Santa Elena.

8h30 : le bus arrive. Il est presque plein : encore 2 places pour nous, les autres sont debout.
Direction Rio Dulce. Un peu de macadam, puis, c’est la piste. Et ce bus qui fonce : bonjour le dos.



Il pleut de plus en plus, la piste devient glissante. Le voyage n’est pas aussi terrible que le « Routard » le prétend. Au croisement avec la frontière du Belize, tout le monde doit descendre du bus avec vérification d’identité.
Vers la fin, à nouveau du macadam. Arrivée à Rio Dulce vers 14h30.


Près de l’embarcadère, nous nous renseignons au kiosque-infos : une canadienne nous répond en français et nous conseille un hôtel : Hacienda Tijax.
Une lancha (petite barque) est là et nous traversons le Rio Dulce pour rejoindre l’hôtel. Celui-ci est en partie inondé, le bar et l’allée sont sous eau, suite au cyclone Mitch.
Nous logeons dans le bungalow le plus éloigné, au premier étage. Il n’y a pas de porte, ni de fenêtre. Tout est ouvert. Heureusement, il y a une moustiquaire au-dessus du lit.




 Il pleut très fort. 

Le petit ami de la canadienne est belge et travaille pour l’hôtel. Cela fait 4 ans qu’il a quitté la Belgique et qu’il travaille en Amérique Centrale. Il nous dit qu’il n’y a rien à faire à Livingstone (c’est à voir, …on verra).

Souper spaghetti à l’hôtel : un peu chérot les plats.

20h : au lit, car presque pas d’électricité.

JEUDI 12 NOVEMBRE 1998 : Rio Dulce – Livingstone

Nous avons passé une bonne nuit dans ce bungalow ouvert sur la forêt. Il a plu toute la nuit, le niveau de l’eau n’a pas baissé. Douche chaude. Petit déjeuner frugal avec le pain d’hier soir et saucisson.

Ensuite, nous allons faire une balade dans la propriété de l’hôtel ( +/- 330 acres soit  +/- 165 ha).
Il faut passer sur des passerelles surplombant l’eau du lac (débordant), puis terrain un peu boueux. Ca grimpe ferme, mais en haut, quel spectacle sur le lac Izabal et le rio Dulce. Dans la propriété, cultures d’arbres à caoutchouc, hacienda avec chevaux, …
Nous revenons par un petit chemin pentu et boueux, pour arriver à un point d’eau où, parait-il, on peut se baigner ????






Retour à l’hôtel, en nage tellement il fait chaud et moite.

10h30 : une lancha passe nous prendre à l’hôtel pour nous conduire à Livingstone. Le français et l’américain qui logeaient aussi à l’hôtel, sont allés à Rio Dulce prendre le même bateau !!!

La balade sur le Rio Dulce est superbe avec toute cette végétation luxuriante, mais beaucoup trop rapide. Des oiseaux font même la course avec le bateau. Dans les derniers kilomètres, nous passons par un canyon. Des voiliers remontent la rivière.



11h30 : arrivée à Livingstone – changement de décor et d’ambiance. Ici, les habitants ont la peau noire. Ce sont des descendants d’anciens esclaves noirs s’étant échappés des cales de bateaux.
Direction Hôtel African Place, demeure espagnol-mauresque qui se trouve en haut du village.




Nous donnons notre linge à laver. Il mettra 3 jours pour sécher tellement le climat est humide. Douche froide : cela fait du bien.

Dîner au bar-resto Bahia-Azul.

Une femme propose de faire des tresses aux femmes attablées.

Discussion avec 2 canadiens possédant chacun leur yacht. Il paraît qu’à 30 km d’ici, la cyclone Mitch a fait 1000 morts.
Retour à l’hôtel.
Petite balade dans le village. Nous soupons au même endroit que ce midi. Une coiffeuse de rue (une Mama) me fait une coiffure rasta, pendant que je mange une omelette.
Il repleut, mais pas très longtemps.
  
VENDREDI 13 NOVEMBRE 1998 : Livingstone

Petit déjeuner au resto Bahia-Azul où on a mangé hier midi et soir.
Balade jusqu’aux cascades las Siete Altares. Les plages sont décevantes, car recouvertes pratiquement par la jungle.
Nous rencontrons un gars garifuna sympa Glenn, nous continuons le long de la plage jusqu’aux cascades, ensemble de chutes et de bassins d’eau douce. Baignade.





Au retour, nous discutons sur la plage avec Glenn, transporteur de bois. Il nous reconduit jusqu’à Livingstone par un autre chemin.

En chemin, nous nous arrêtons devant une maison où c’est la fête. Je continue seule jusqu’à l’hôtel chercher des sous. Au retour, je retrouve Serge et Glenn, un peu ivres car ils ont bu du punch chaud. Nous repartons vers une maison d'une amie de Glenn.

J’ai des coups de soleil. Massage balade en ville

Resto à l’hôtel.

SAMEDI 14 NOVEMBRE 1998 : Livingstone

Il a plu toute la nuit, mais ce matin, il fait beau et chaud.

Balade dans Livingstone sous le soleil.


Achat de pain et saucisson. PM repos à l’hôtel.

Au soir, nous restons manger au resto de l’hôtel : paëlla, puis 2 Margherita à notre resto-bar favori.
En rentrant, le patron de l’hôtel African Place nous signale qu’il n’y pas d’électricité, suite à un court-circuit. Et donc pas de ventilo pour nous rafraîchir la nuit.
  
DIMANCHE 15 NOVEMBRE 1998 : Livingstone

8h : debout. Petit déjeuner à la terrasse du resto-bar Bahia Azul. Nous revoyons les 2 canadiens qui nous parlent d’un couple de Belges rencontrés à Miami, couple diabolique dont les journaux avaient parlé car ils avaient tué auparavant leur conjoint respectif pour toucher la prime d’assurance.

Balade jusqu’au débarcadère.

Serge s’achète une bague à un artisan local.

Retour à l’hôtel. Il fait très chaud.

3 ou 4 hélicoptères tournent au-dessus de nos têtes. On apprendra plus tard que le président français, Chirac, est venu en visite à Puerto Barrios, voir les dégâts causés par le cyclone Mitch.

mardi 3 novembre 1998

Balade jusqu'à Solola

MARDI 3 NOVEMBRE 1998 : Sololá
  
Il n’a pas plu de toute la nuit et voilà qu’à 6h du mat., il se met à pleuvoir comme vache qui pisse.

Pas d’eau chaude à la douche. Tant pis, on ne se lave pas.
Nous allons prendre le petit déjeuner avec les français au Los Alpes. Nous décidons d’aller tous ensemble à Sololá.
Le temps a l’air de s’éclaircir, il pleut moins fort.

Nous prenons le bus. Suite aux nombreuses averses des derniers jours, il y a beaucoup de pierres et de boues sur la route.
A Sololá, c’est le jour du marché, sous la pluie et la brume. Bien, mais ce serait mieux sous le soleil. Visite de l’église.




Après avoir bu un verre, nous descendons à pied les 8 km jusqu’à Panajachel. C’est toute descente avec 500 m de dénivelé.
Il s’est arrêté de pleuvoir !!! Le ciel se dégage un peu et nous pouvons voir le lac dans la brume : c’est vrai que ce lac est magnifique.
Beaucoup de dégâts sur les routes, des hommes sont occupés à libérer la route de la boue et des rochers.





Nous arrivons à Panajachel vers 15h30. Je téléphone à mes parents (22h30 en Belgique) pour  les rassurer car ils étaient inquiets. Les nouvelles venant du Guatemala sont très mauvaises en Belgique à cause du cyclone Mitch.



 Nous allons boire un verre avec les 4 français.
Serge rentre à l’hôtel, ses pieds puent ! Je vais manger avec les français une enchalada, sorte de chausson au fromage frit.
Pour souper, Serge et moi allons manger dans un resto italien.

Il repleut !

MERCREDI 4 NOVEMBRE 1998 : Santiago – San Pedro

Ce matin, le ciel au-dessus du lac est relativement dégagé.
Nous déjeunons avec les 4 français et nous décidons de faire ensemble le tour du lac en bateau.

9h15 : départ en bateau-ferry pour une heure. Il fait soleil, mais il y a beaucoup de vent.

A l’arrivée à Santiago Atitlan, de nombreux enfants nous accompagnent dans les rues pour vendre leurs bracelets, ocarinas, et autres babioles.





Nous nous baladons dans le village où les quartiers ne sont pas tous beaux.
Visite de l’église, aux saints habillés par les femmes du village.






Passage sur le marché où les femmes sont entassées dans 2 ruelles.
Les habitants du village sont assez petits, ce qui fait que nous les dépassons d’une bonne tête, même moi !!




 Nous allons boire un verre et nous décidons de dîner à l’autre village. 

Il fait toujours soleil.
½ heure de canot à moteur et nous voilà à San Pedro, au resto El Meson, près de l’embarcadère, avec vue sur le lac et champs de caféiers. Chili con carne.

Le restaurateur a un mini-sauna pour une personne.
Serge n’a pas prévu assez de sous, et nous demandons à Evelyne de nous prêter 100 Q.
Après avoir bien mangé, nous nous baladons dans San Pedro, aux églises aux couleurs roses, vertes, …

Nous nous retrouvons au cimetière.
Il recommence à pleuvoir, d’abord un petit peu, puis viennent de véritables averses. Nous sommes trempés jusqu’aux os. Nous essayons de retrouver l’embarcadère, en faisant plusieurs haltes à l’abri de la pluie.
Evidemment, on se trompe d’embarcadère et nous devons traverser tout le village.
Finalement, un grand canot à moteur, où nous sommes protégés de la pluie par des plastics, nous ramène en 20 minutes à Panajachel. Mais 20 minutes de cauchemar !!!
Le canot tangue beaucoup. Nous devons tenir les plastics pour ne pas être arrosé.

Serge est malade, il remet son dîner, sans doute suite à un coup de chaleur ou un coup de soleil ou un coup de stress dû à la navigation ! Je vais souper seule avec les 4 amis français, Serge restant à l’hôtel.

Il pleut !

JEUDI 5 NOVEMBRE 1998 : Chichicastenango

Nous nous levons tard. Serge et moi décidons d’aller à Chichicastenango. Les amis français, ayant déjà vu Chichi, vont à Huehuetenango, Momostenago et à Quetzaltenango.

Le bus arrive juste comme nous arrivons à l’arrêt. Il repleut !



Arrivés à Chichicastenango, nous achetons chacun un plastic, comme les autochtones, pour se protéger de la pluie. Celle-ci s’arrête.
Chichi est une petite ville très chouette, très colorée mais aussi très touristique.
Visite de l’église et du cloître adjacent. Les gens sont très religieux et font brûler de l’encens sur les marches et à l’intérieur de l’église.
Je m’achète une petite tortue en jade, Serge de l’encens
















 Il fait beau et nous buvons un verre à une terrasse, au 1er étage d’un café.

Retour à Panajachel où nous retrouvons les français, fatigués.
Nous allons souper ensemble au resto, mais celui-ci n’est pas terrible.

VENDREDI 6 NOVEMBRE 1998 : Panajachel – Antigua
Nous décidons de continuer notre voyage en compagnie des français.




Après un petit déjeuner au resto « Los Alpes », nous prenons le bus, style pullman, pour Antigua. Le soleil est de la partie.


 Arrivés à Antigua, nous cherchons un hôtel pour nous 6. Finalement, Serge, Yves et Christian partent à la recherche et dénichent l’hôtel Santa Lucia 4. C’est le même style que l’autre hôtel Santa Lucia (voir Ve 30-10-1998), mais en plus propre.
Serge et moi avons une chambre matrimoniale. Nous faisons sécher le linge sur la terrasse du toit.



Souper resto chinois, les autres se délectent.

Dans l’après-midi, nous réservons 6 places d’avion pour aller demain à Florès.
  
SAMEDI 7 NOVEMBRE 1998 : Antigua – Florès
  
Enfin, une bonne nuit.

L’hôtel Santa Lucia 4 est très propre et ressemble à une ancienne maison espagnole.

Avec les français, nous prenons un super petit déjeuner dans un café du Parque Central.
Nous nous baladons, passons à la poste acheter des timbres (4Q/lettre, mais 8 x 0,50Q de timbres à coller sur chaque enveloppe).
Serge et moi retournons au café du Parque Central pour écrire une dizaine de cartes.

A 13h, rendez-vous à l’hôtel. Notre taxi est là. Il nous charge tous les 6 et nous conduit à l’aéroport de Guatemala-Ciudad. Cette ville est vraiment folle, il n’y a aucun panneau de signalisation et la circulation y est démente.

Nous arrivons vers 14h30 à l’aéroport. Il fait beau.
C’est une petite firme d’aviation qui s’occupe de nous. Nous avons peur de devoir voler dans un coucou. Une jeune américaine me fait un peu la conversation, elle va également à Florès.


 On nous fait patienter. Finalement, l’avion décolle à 17h (avion de +/- 15 places). Tout tremble dans cet avion. Serge et moi sommes au premier rang et avons vue sur la cabine de pilotage.
Après avoir survolé la forêt tropicale, nous atterrissons à Santa Elena (Florès). Il fait nuit !

Les guatémaltèques ne sont pas très galants, n’est-ce pas Evelyne ? Le taximan porte les bagages des hommes, mais les femmes peuvent porter le leur seules. Le taxi nous emmène jusqu’à la presqu’île de Florès où nous trouvons à loger à l’hôtel Dona Goya.
  
DIMANCHE 8 NOVEMBRE 1998 : Tikal

Lever 3h30 du mat. Dur-dur. Petite douche pour se réveiller.

4h : le taxi collectif (le même qu’hier soir) vient nous prendre avec les français. Il prend également l’américaine à un autre hôtel, un peu plus loin.

Après +/- une heure de route, nous arrivons au site de Tikal vers 5h15 (prix d’entrée : 50 Q par personne). Après un rapide petit déjeuner, nous démarrons. Encore en pleine nuit illuminée par la lune, nous marchons dans la forêt pendant un quart d’heure pour arriver à la Grande Place.



Nous grimpons en haut du temple II, qui est une véritable pyramide. Dieu que c’est haut et raide. Nous attendons le lever du soleil mais il y a beaucoup de brume sur la forêt. Par contre les animaux de la forêt se réveillent et c’est une véritable cacophonie : oiseaux, jaguar, singes hurleurs, …




A 7h du mat, nous poursuivons notre visite. Le site est immense et les distances entre chaque monument sont chaque fois de +/- 1 km. Les monuments sont pas mal, mais c’est surtout la forêt qui est magnifique.
Il fait chaud et humide et il y a pas mal de moustiques. Heureusement, Serge et moi portons des vêtements aux manches longues et des pantalons. Par contre, les français se font bouffer. Mais j’ai du produit anti-moustique : utilisation générale









 A 13h, visite du musée puis déjeuner en vitesse car le chauffeur du taxi collectif nous attend pour 14h, avec l’américaine.

Retour à Florès. Pour moi, petite sieste et douche. Serge fait des photos de Flores.




 Nous allons tous boire (même Serge) 2 verres de Margherita (téquila, citron vert, quointreau, glace pilée et sel).




Souper spaghetti.