mardi 17 octobre 2000

Copacabana, retour au Pérou

MARDI 17-10-2000 : Copacabana – Puno

Petit déjeuner dans la chambre. Nous nous baladons dans Copacabana. Il fait extraordinairement beau. Nous rencontrons les français du bus d’hier, ainsi que le péruvien vendeur de bijoux.
A midi, nous voulons aller manger du poulet chez la dame du comedor, mais aujourd’hui, elle n’a que du poisson. Je mange un petit bout avec Serge.
Pour liquider la monnaie bolivienne, Serge achète des feuilles de coca.



13h30 : le car démarre pour retourner au Pérou. La route entre Copacabana et la frontière est toujours aussi mauvaise. Nous arrivons à Puno vers 17h.

Hôtel Tumi.

Nous allons réserver un taxi pour le lendemain et confirmer notre vol international à Continental.

Douche. Ensuite, nous envoyons des mails à André,  Jan
.
Souper à notre resto La Casona. Serge n’a pas la truite qu’il espérait.

MERCREDI 18-10-2000 : Puno - Lima

8h : petit déjeuner à l’hôtel Tumi.

9h : le taxi vient nous chercher. Le taximan espère 2 autres clients, mais ils ne sont pas là.
10h15 : arrivée à l’aéroport de Juliaca. Il y a une taxe de 12 S/.  par personne, mais la dame se trompe et nous ne payons au total que pour une personne. L’avion pour Lima est prévu à 11h45 mais il a du retard.



Nous décollons à 13h15 pour Aréquipa pour 25 minutes de vol. Nous disons adieu au lac Titicaca.
Le pilote est un vrai cauchemar, une vraie brute avec cet avion. Heureusement, le trajet est court. Et à Aréquipa, il y a changement de pilote.
A 14h, nous redécollons cette fois pour Lima. En une heure cinq de vol, nous recevons un sandwich et une boisson.

Arrivés à Lima, nous prenons un taxi jusque l’hôtel Espana, situé dans le centre-ville, hôtel recommandé par Vanina (cliente BBL). Le chauffeur de taxi nous propose d’autres hôtels plus chics, mais nous préférons l’hôtel Espana : endroit un peu surréaliste, avec des statues et des peintures dans les chambres, des photos dans les couloirs, tortue et perroquet au patio.




Balade dans Lima, où il fait gris et brumeux. Nous repérons une bijouterie (pour un tumi en or) et un marché touristique. Nous nous trouvons à l’église San Pedro (la plus ancienne et la plus belle) quand une messe commence. Nous restons jusque la fin.


  
 Resto : l’eau vive. Il faut sonner pour entrer. Nous nous retrouvons chez des nonettes. Un peu chérot, mais très bon. Discussion philosophique sur les religions, le pape, la foi et tout ça en français.

22h : les sœurs chantent l’Ave Maria.

Serge avait lu dans le Routard « avec Maria »….
En quittant le resto, prière devant la vierge de Banneux. Soirée très religieuse !!!

JEUDI 19-10-2000 : Lima

Nous nous levons tard (8h30). Petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel, au 2ème étage. 

Balade dans la ville. 

 Nous continuons à nous balader jusqu’au couvent et cloître Santo Domingo. Là, nous découvrons une dame faisant de la restauration de tableaux. Nous essayons de discuter, mais en espagnol, c’est un peu difficile.






Nous continuons notre balade jusqu’au rio Rimac, puis nous passons sur le pont de pierres, pour aller au quartier Rimac, quartier populaire, à ne pas fréquenter la nuit.
Nous trouvons une boutique qui vend du café, mais le rideau de fer est descendu, c’est fermé.

Serge veut voir les arènes et le musée Taurino. Nous nous perdons dans les rues, mais nous finissons par trouver. Là, le type du musée nous montre l’intérieur de l’arène, avec son sable importé directement d’Espagne par avion. Les combats ont lieu tous les dimanches. Comme nous rentrons en Belgique demain vendredi, Serge est déçu car il aurait voulu voir une corrida.






Nous retournons en direction du magasin de cafés. Sur le chemin, un homme nous dit que pour notre sécurité, il vaut mieux retourner vers le centre touristique. Rimac n’est pas un quartier pour se promener. Le magasin est toujours fermé, mais c’est normal. La commerçante nous vend le café qu'à travers la grille. Nous retournons vers le centre où Serge s’offre une chemise. Retour à l’hôtel.

Nous retournons à la bijouterie d’hier où Serge m’offre un tumi en or, pendentif représentant un couteau inca. Serge veut également m’offrir la chaîne mais il nous faut retourner à l’hôtel pour refaire un peu de change.

14h : dîner resto chinois : pour moi, une soupe de poulet et pour Serge, une soupe accompagné de poulet et riz.
Nous continuons à nous balader jusque la place San Martin où il y a une manifestation politique contre le président Fujimori. Nous discutons politique internationale et nationale péruvienne avec un manifestant péruvien. Nous regardons les panneaux et affiches des manifestants.



 Un homme essaie de voler ma montre en plastic BBL. Des personnes proposent d’appeler la police. On laisse tombé.

Il nous faut acheter les derniers cadeaux, près de la plaza des Armes : masques, tumi, petites statues, sacs.

Retour vers 19h30 à l’hôtel pour faire les sacs.

VENDREDI 20-10-2000 : Lima

Dernier jour à Lima. Nous nous levons tard. Petit déjeuner sur la terrasse.
Pendant que je termine mon sac, Serge envoie les derniers mails.

Nous mettons les bagages en sécurité à la bagagerie de l’hôtel.
Bureau de poste pour déposer les 5 cartes postales timbrées.

Levée de la garde au palais du gouvernement. Nous revoyons Victor, le manifestant d’hier, qui vient crier devant le palais  du gouvernement pour un état péruvien plus juste.



 Nous continuons vers la place St Martin. Là, nous demandons quel bus il faut prendre pour aller à Callao, le port de Lima. Une vieille dame nous conseille de prendre un taxi collectif, une Ford noire.

Callao est à 17 km du centre de Lima. Pas grand-chose à y voir, à part l’océan Pacifique et un peu le port (voir Tintin et le temple du soleil).




Nous allons manger dans un resto où tous les employés du coin viennent se restaurer : poisson pour Serge et poulet pour Pascale.

Nous allons voir la forteresse, mais elle n’est visitable qu’à partir de 16h. Sur le chemin du retour, un type nous conseille d’aller vers le centre, de ne pas rester dans ce quartier.
En chemin, nous trouvons une grande surface qui vend des sachets de maté de coca (style thé lipton).

Nous continuons notre chemin à pied vers le centre de Lima, puis nous revoyons le taximan de l’aller. Il nous prend pour le retour. Nous lui demandons de s’arrêter à une place où il y a un marché d’instruments de musique, mais il nous le déconseille, trop dangereux. Tant pis !
Nous descendons à la place St Martin.

Balade sur la plaza Mayor. Nous retournons voir l’église San Pedro. Là, nous revoyons la sœur du resto L’eau vive, qui nous souhaite bon voyage. Retour à l’hôtel.

Retour à l’hôtel pour récupérer les bagages.

19h30 : le taxi que nous avions réservé, il y a 2 jours, n’est pas là. Nous en prenons un autre, 2 fois moins cher (10 soles).

20h30 : aéroport. La taxe d’aéroport est de 25 USD par personne. Nous ne possédons que 46 USD, il nous faut donc changer les derniers 50 USD en TC.
Le départ de l’avion est prévu à 22h30. Mais l’avion a du retard et on nous fait lanterner dans l’aéroport. Puis il y a un changement de gate. En fait, un pilote de l’aviation militaire s’est crashé sur la piste, le train avant n’étant pas sorti.

SAMEDI 21-10-2000 : Lima – Newark - Bruxelles

3h15 du mat, enfin on décolle, avec presque 5 heures de retard. Un anglais assis à côté de Serge a raté sa correspondance pour Londres et doit prendre ensuite un autre vol.

Arrivée à Newark à 12h (heure locale car il y a une heure de décalage avec le Pérou)


Départ de Lima (heure Lima) : 3h15
Arrivée à Newark (heur Lima) : 11h
Soit temps de vol de 7h45

Il faut dédouaner les bagages. Balade dans l’aéroport. Nous avons encore 6h30 d’attente.

18h30 : départ de notre dernier vol en avion. La nourriture n’est pas trop mauvaise. 

DIMANCHE 22-10-2000 : Newark - Bruxelles

Arrivée à Bruxelles à 7h15 : il fait doux, il fait même beau.
La durée du vol a été de 6h45.
Taxi jusqu’à la maison (1250 BEF).
8h du mat : je téléphone aux parents.

jeudi 12 octobre 2000

Coroïco

JEUDI 12-10-2000 : Coroïco

6h30 : nous quittons l’hôtel pour prendre un collectivo et aller à la maison Fatima où se trouve le lieu de départ du bus pour Coroïco.
Nous devons prendre un autre collectivo jusqu’au contrôle routier militaire. Là, nous attendons le bus pour Coroïco, mais on ne voit rien venir, sauf des camions et quelques bus pour Caranavi. Après une heure d’attente, un militaire vient vers nous et nous dit que la station de bus est plus bas, vers le centre. Nous reprenons donc un collectivo jusque la station des bus pour Coroïco.



Départ prévu à 9h, mais le chauffeur attend que son bus soit plein et le départ effectif est à 9h30. Serge ne se sent pas bien car il a fumé une cigarette.
Le minibus s’ébranle enfin. Il remonte la rue, passe devant le contrôle routier et grimpe jusque 4800 mètres d’altitude.
Le paysage est enneigé. Heureusement, il y a un peu de chauffage dans le bus.



Puis commence la descente de « la route de la mort », d’abord macadamisée, puis c’est de la piste, à flanc de montagne. A certains endroits, il n’y a la place que pour le minibus. Dans le fond du véhicule, une autochtone sent mauvais et 3 franco-suisses, derrière nous, ne manquent pas de faire des réflexions. Les remarques fusent et Serge se fâche et demande de la fermer !!






Après 3h30 de descente, nous arrivons à la place principale de Coroïco, petite bourgade en lisière de jungle. 

Serge part à la recherche d’un hôtel, tandis que moi, j’attends avec les sacs sur la place principale. On me fait des propositions d’hôtels. Finalement, Serge revient avec l’adresse d’un hôtel, mais la piscine est en réfection. Pour 20 boli de plus (60 au lieu de 40 à l’hôtel ci-dessus), j’ai une adresse d’hôtel avec piscine et chauffeur pour nous y conduire. : c’est l’hôtel Esmeralda, tenu par un allemand. De notre chambre, très belle vue sur la cordillère royale.
Après un peu de repos, balade jusqu’au village. En remontant vers l’hôtel, il commence à pleuvoir. Bien qu’ayant trouvé un abri, on est trempés. Petite balade avant le repas, avec quelques lucioles pour nous éclairer.



VENDREDI 13-10-2000 : Coroïco

Coroïco est situé à 1700 m d’altitude (région des Yungas). Après le petit déjeuner, nous décidons de monter le Uchumachi, l’ancien volcan. Nous prenons un chemin derrière le calvaire. Ca grimpe sec et il fait moite. Des nuages, venant de la vallée, longent la montagne et parfois, nous nous trouvons dedans. Il y a des endroits de végétation, style jungle, où il fait moite, et d’autres plus dégagés, plus montagnards.





A 3200 m, nous sommes devant une pierre signalant que nous sommes au sommet de l’Uchumachi. 



 Nous avons grimpé de 700 mètres. Serge veut continuer, mais le chemin devient  plus difficile et on ne voit pas la fin du bois (style jungle). Nous revenons sur nos pas. Pour redescendre, cela va plus vite.





SAMEDI 14-10-2000 : Coroïco

Nous avons mal dormi : beaucoup de bruit dans le hall de l’hôtel, même à 3 heures du mat.

Petit déjeuner en terrasse : il fait beau.


Nous décidons de ne rien faire aujourd’hui. Balade jusqu’au village où c’est jour de marché. Nous réservons le bus pour La Paz pour lundi prochain.




Nous retournons à l’hôtel : piscine et soleil.
Dîner : soupe + bière
Sieste.
Serge rencontre Michel Philippe Devarenne, un belge de la rue Haute, ethnologue, qui s’occupe de la chasse aux papillons. Un vrai de vrai ! Il promet de venir au soir boire une verre.
Petite balade. Serge souffre de ses coups de soleil (auprès de la piscine) et fait une petite sieste.
20h : souper, mais on ne voit pas venir Michel. Serge n’a pas beaucoup d’appétit, il ne se sent pas très bien : peut-être la bière ou les coups de soleil ?

DIMANCHE 15-10-2000 : Coroïco

9h : debout. Il fait gris.

Douche, petit déjeuner à l’intérieur.

Nous décidons d’aller faire une balade dans les plantations de mandarines.
Achat pique-nique au village et demande de renseignements à l’info-tourisme sur le chemin à suivre. Pas beaucoup de soleil.

Nous allons jusqu’au village suivant, puis ça descend d’abord lentement, puis de plus en plus jusqu’au Rio Santa Barbara, par la route, puis par de la piste. Pour remonter, nous cherchons une autre route. Nous trouvons un sentier, mais il rejoint une piste que nous avons descendue. Tant pis, nous rentrons par ce chemin-là. Beaux paysages, malgré le manque de soleil, il fait doef. Vu de beaux papillons et des oiseaux à becs et queues jaunes.




 




Nous arrivons au village avant Coroïco. Là, Serge discute avec un paysan ayant un champ de coca de qui il reçoit des graines pour planter la coca en Belgique !!!!


Je suis fatiguée. Retour à l’hôtel, repos au jardin de l’hôtel. Faire les sacs.
C’était notre dernière journée balades.

LUNDI 16-10-2000 : Coroïco – La Paz – Copacabana

Le bus pour La Paz est à 8h30. Serge est du bon côté pour faire des photos. La femme, assise à côté de moi, doit mettre son grain de sel pour tout : un type arrive en retard, elle lui signale qu’il s’agit du bus de 8h30 et pas de 9h ! Lorsqu’un bébé pleure à cause de l’altitude, elle conseille à la mère de lui donner de la coca à chiquer.
La montée est parfois difficile à cause des camions venant en sens inverse, aussi parce que le moteur manque d’oxygène. Le paysage est toujours aussi beau.

Arrivés au terminal des bus à La Paz vers 11h30, nous prenons un microbus collectivo jusque la place San Francisco, puis un autre jusqu’au cimetière. Là, il y a un départ de bus vers 13h pour Copacabana. Avant de partir, nous mangeons un morceau de poulet.
Le temps est beau. Belles vues sur La Paz qui est toujours aussi chaotique.

17h : arrivée à Copacabana. Logement dans un autre hôtel : hôtel Emperador.
Serge réserve les tickets pour Puno. Je m’achète un pull.

Souper spaghetti au bar Pacha.

Très beau coucher de soleil sur le lac, mais cette fois, nous n’avons pas notre appareil photos !!!

Quand nous rentrons à l’hôtel.