jeudi 19 septembre 2002

Saquisilli, Zumbahua & Banos

JEUDI 19-09-2002 : Saquisilli – Zumbahua


Lever 7 h, le soleil est déjà présent.

Petit déjeuner à l’hôtel. A la table jointe, 2 habitants de Quito à qui nous demandons où se trouve les quartiers louches où on pourrait retrouver l’appareil de photos volé. Ils nous renseignent, nous irons faire un ou lorsque l'on rentrera à Quito. On ne sait jamait !!

Aujourd'hui, nous allons prendre le bus au terminal pour aller à Saquisilli. Le jeudi est jour de marché. 
Lorsque nous sommes sur place, nous rencontrons le couple allemand-autrichienne qui loge au même hôtel que nous (à Latacunga) et nous discutons un peu.

Le marché s’étend sur tout le centre du village. Il est en réalité composé de plusieurs marchés spécialisés : fruits & légumes, volailles, lapins et cuys (prononcer couille, ce qui veut dire cochons d’Inde en espagnol), vêtements et chapeaux, et le marché un peu moins ragoûtant de la viande.








10h30 : nous avons fait le tour de tous les marchés très colorés. Nous décidons de rentrer à l’hôtel faire nos sacs et continuer notre route. Arrivés vers 11 h à l’hôtel où nous nous dépêchons de faire les sacs. Mais il nous faut des sous. Nous trouvons difficilement une banque qui accepte de changer des T.C. Une seule banque fait ce change (banque de Gayaquil) et il y a une de ces files !!! avec 2 françaises devant nous.
Enfin à 12h15, nous prenons nos sacs à l’hôtel et allons de nouveau au terminal des bus. Heureusement, il y a justement un vieux bus prêt à partir pour Zumbahua. Il est plein à craquer.
Nous grimpons dans la montagne et découvrons un paysage grandiose.
Le paysage ressemble à de vraies cartes postales. C’est la Suisse, sans la propreté !
Tout au long du parcours, nous voyons des indiens travailler dans ces mosaïques de champs bien droits qui forment des damiers de couleurs vert clair, vert foncé, jaune, gris, marron.

Vers 15h, nous arrivons à Zumbahua situé à 3200 mètres d’altitude.
Comme souvent en Amérique Latine, à notre arrivée dans ce village, des « vautours » traînent autour de nous.
Nous trouvons à loger à l’hôtel Condor Matzi, mais nous ne pouvons y rester qu’une nuit car demain, l’hôtel est complet. Cette nuit, nous sommes les seuls clients.
Balade dans le village. Pas terrible, heureusement que la vallée est magnifique.

Resto : soupe au lait et spaghetti : spécial, mais pas mauvais.

19h30 : comme il n’y a rien d’autre à faire, nous allons nous coucher. Nous discutons avec la patronne, car demain, nous voulons partir tôt et nous devons laisser les bagages à la réception. Elle nous propose une camionnette pour 6 h du mat. On verra.

 VENDREDI 20-09-2006 : Lagune de Quilotoa

 5h debout pour faire les sacs que nous laissons à la réception.
Personne en vue.
5h30 nous démarrons à pied pour aller à la lagune de Quilotoa. Le soleil se lève sur les montagnes.



Vers 6h, une camionnette arrive à notre hauteur, nous prend et nous conduit pour quelques dollars jusqu’à l’entrée de la lagune (3800 m).



 A cette heure matinale (6h30), il n’y a pas de touristes, seuls les habitants partent travailler.

Que c’est beau !! Imprenable en photo, tellement c’est gigantesque. Le cratère du volcan est rempli d’eau turquoise.




Le soleil se lève sur le cratère et les parois du cratère commencent à changer de couleurs. L’eau est encore un peu sombre.

Nous descendons doucement en admirant le paysage et nous arrivons en bas vers 8h. Il prend l’envie à Serge de faire un petit plongeon. Brrr. Mais il ne reste dans l’eau que quelques secondes !!




Une heure plus tard, nous décidons de remonter. Plusieurs chemins se présentent à nous, mais se regroupent plus loin. Comme Serge veut faire des photos de lamas, il prend un autre chemin.



 Il fait chaud maintenant dans l’ancien cratère et la montée est dure. Le sol étant de la poussière de lave et comme au Tocopaxi, on fait 2 pas et on redescend de un. Nous avons vraiment difficile, mais nous grimpons à notre aise.



A 11h, nous sommes enfin en haut. Le ciel commence à devenir nuageux. Nous avons eu beaucoup de chance ce matin pour faire les photos. En haut, beaucoup de vent, il fait même froid.





Nous espérons un bus pour retourner à Zumbahua, mais rien en vue. Nous nous dirigeons alors vers une maison afin de nous renseigner. ......... Pas de renseignements possibles car il n'y a que des enfants et nous décidons de rentrer à pied. 



Heureusement, c’est presque toute descente, sauf vers la fin. En avant pour 12 ou 16 km !!! Nous arrivons à 15h à Zumbahua. Scènes bucoliques le long de la route : travaux dans les champs, paysans avec leurs troupeaux, …



Comme prévu, nous changeons d’hôtel. Pas d’eau chaude au nouvel hôtel et nous sommes obligés d’aller prendre notre douche à l’hôtel Condor, en payant 1 USD.

Une soupe comme repas.

C’est vendredi soir, veille de marché. Il commence à y avoir du monde au village.
19h : au lit, nous sommes fourbus.

SAMEDI 21-09-2002 : Zumbahua – Banos

 Très mal dormi. C’était vendredi, hier, veille de marché et la population a fait beaucoup de bruit toute la nuit.

6h : debout, on ne se lave pas, il n’y a d’ailleurs pas d’eau.

Nous faisons les sacs puis nous nous rendons au marché sur la place. D’après le Routard, c’est le plus beau marché de l’Equateur. Pour nous, c’est un des plus moches !!! De plus, ça pue la nourriture frite à la graisse. Beurk !
7h10 : un bus est devant l’hôtel. Vite aller chercher les sacs, payer la nuit d’hôtel, et nous voilà partis pour Latacunga.
Le chauffeur du bus fait la course avec un autre bus d’une firme concurrente. C’est fou de rouler ainsi sur ces mauvaises routes de montagnes. De plus, on est dans les nuages.

8h45 : nous sommes à Latacunga. Pas de temps à perdre, nous prenons directement un autre bus pour Ambato où nous arrivons vers 10h. Là, idem, un bus est prêt à partir pour Banos. Serge a juste le temps d’acheter des couques et un jus d’orange.

11h : nous trouvons une chambre calme à l’arrière du bâtiment de l’hôtel Interaymi de Banos, mais pas de lit matrimonial. Nous puons, la douche s’impose.

Maintenant que nous sommes propres, il nous faut remplir l’estomac. Banos est une ville touristique où les restos sont légions. Spaghetti bolo au resto la vieja casa de Düsseldorf.  Les jours précédents, nous n’avions plus d’appétit, mais maintenant, cela revient.

Que c’est gai de retrouver la civilisation ! Balade dans la ville. Beaucoup de jeunes dans la ville et des touristes aussi. Mais Banos, est-ce bien encore l’Equateur ? C’est une charmante ville qui a aussi des allures de villes européennes avec ses jolies boutiques et ses petits restaurants coquets. Quel contraste avec les villes et villages désolés et pauvres que nous venons de traverser ! Ici les gens vivent mieux.
Serge lave notre linge sale. Repos.

Souper au même resto que ce midi. Serge reprend un spaghetti et moi une soupe.
20h au lit.

DIMANCHE 22-09-2002 : balade à pied à Banos

 Lever tard, Serge m’apporte le petit déjeuner au lit : couques + jus d’orange.

Vers 10h, nous décidons de partir en balade, d’abord au calvaire qui conduit à la vierge.



 De là, part un petit chemin qui doit nous conduire dans la direction du volcan Tungurahua. Nous nous trompons, nous descendons le chemin au lieu de le remonter. C’est en rencontrant 2 québécoises et une française que nous nous rendons compte de notre erreur. Il nous faut remonter tout ce que nous avons descendu et cela par des chemins escarpés et caillouteux desquels nous avons pu embrasser tout Banos. Superbe panorama.



Arrivés en haut, nous buvons un verre dans une hospedaje assez chic.
Le ciel étant nuageux et parfois brumeux, nous ne verrons pas le volcan.
A 1800 mètres d’altitude, Banos jouit d’un décor naturel magnifique mais il ne faut pas s’y tromper, le volcan tout proche (Tungurahua) qui surplombe la ville représente un danger pour la population.




Nous redescendons à notre aise par le mirador de Bella Vista, la fin du parcours en pente raide a requis toute notre attention. Nous voici de retour à Banos vers 15h.
Dîner à notre resto habituel, puis balade jusqu’à la cascade. Mais il est trop tard pour faire des photos. Serge va se renseigner pour la location de vélo pour demain.


A mon tour d’avoir quelques petits problèmes intestinaux.
20h au lit.

 LUNDI 23-09-2002 : balade en vélo à Banos

 7h : Serge va chercher du jus d’orange et de couques pour le petit déjeuner.

Il fait tout bleu.

A 8h, nous sommes chez le loueur de vélos, au coin de la rue. Ce sont des mountain-bikes, avec 3 plateaux et 7 vitesses. Il y a bien 10 ans que je n’ai plus fait de vélo !
Le loueur de vélos nous donne un plan de la région avec les différents sites à voir le long de la route menant à Puyo. C’est une route facile, car c’est pratiquement toute descente.

En fait, le long de la route coule la rivière Pastaya avec une succession de cascades. Après 6 km, il y a le barrage et déjà une cascade. Puis le macadam devient piste. De plus, il y a des faux-plats ! Cela commence à faire mal aux fesses.



Nous arrivons au 1er tunnel (il s’agit d’un double tunnel) dans lequel je me fais suivre par une voiture, brrr.



Puis nous arrivons au 2ème tunnel qui est plus long et que les vélos ne peuvent pas emprunter. Nous contournons la montagne par une piste où de petites cascades nous arrosent.




Nous retrouvons la route-piste avec la sortie du tunnel.
A 10 km de Banos, la cascade Manto de la Novia avec pont de singe.


  Plus loin, nous traversons le canyon dans une cage treuille au dessus de la rivière Pastaya. C’est, paraît-il, le plus long véhicule câblé en Equateur. Le bassin de la rivière a 400 mètres de long. Petite balade dans une culture de fleurs.


Nous continuons notre route +/- facilement.

Tout à coup, un gros nuage de poussières apparaît au-dessus de la montagne. Le volcan Tungurahua a toussé (5023 m).



A 20 km de Banos, se trouve Rio Verde, rivière ayant la couleur verte, qui se jette dans la rivière Pastaya.

Nous dînons d’une soupe + poulet.




A 1 km de là, la cascade Raillon del Diablo (le chaudron du diable), avec pont de singe. Nous faisons une petite balade le long du rio.


Une camionnette attend les touristes avec vélos. On se retrouve à 8, comme des bestiaux dans la benne : un couple de français et 2 françaises. A peine en route pour retourner à Banos, la camionnette s’arrête car il y a des travaux sur la route. Nous restons coincés là pendant une heure. On fait la causette.

Resto chic et un peu cher, mais nourriture banale et malheureusement des musiciens.

Nous tombons de sommeil et avons mal aux fesses.