Le 20/05
Après cette journée de break et deux nuits chez les carmélites de Figeac, me voilà reparti dans cette aventure vers Compostelle. Comme chaque jour, c'est évidemment avec beaucoup de plaisir que je reprends la route, mais ce matin, mon plaisir est encore démultiplié car je vais rentrer dans la vallée du Célé. Cette vallée est une variante sur le GR 65 qui est, parait-il, très belle. Je suis donc curieux et heureux de pouvoir la découvrir à mon tour.
Hélas, comme presque tous les jours depuis mon départ du Puy, le ciel est toujours aussi bas.
Il faut grimper pour sortir de la ville. Evidemment la montée est raide, mais heureusement pas très longue. Lorsque j'arrive au point culminant, je suis accueilli par une grande croix qui semble vouloir dominer ou protéger tout Figeac. Allez savoir !!!!
Le temps de faire une photo, je ne m'attarde pas car j'ai bien l'impression que le ciel va se déchaîner sur moi.
Quelques kilomètres plus loin, je peux enfin faire une photo plus dégagée de la vallée où se blottit Figeac. Il était temps car le village de Faycelles n'est plus très loin.
A force de prendre mon temps, je me fais déjà rattraper par les deux canadiennes juste à l'entrée du village. Jef, lui n'est pas encore là, puisqu'il n'est pas du genre à se presser le matin et ne commence à marcher que vers les neuf heures.
C'est sans trop d'importance puisque de toute façon, je le retrouve toujours en chemin vu que son rythme de marche est plus rapide que le mien. Il est fort de constater que c'est toujours lorsque ma tendinite se réveille et que j'ai le plus grand mal à finir l'étape que Jef arrive afin de me donner le courage pour terminer. L'avenir nous dira combien de temps encore je vais pouvoir tenir. Un fait est certain, malgré les nombreux anti-inflammatoires et les pommades que je m'applique, rien ne s'arrange vraiment.
Je dois bien reconnaître que les seules choses qui me font encore avancer aujourd'hui, c'est de un, le plaisir d'être dans le même wagon de pèlerins depuis le départ du Puy et de deux, les fabuleux décors qui m'entourent depuis maintenant douze jours.
La balade sur le GR 651 ne fait que monter et descendre, si bien que j'ai l'impression de me balader sur une sorte de montagne russe. Si les hautes falaises dominent la vallée, je suis aussi frappé par la beauté de la flore et le calme de la rivière. Vraiment je pense que j'ai fait le bon choix en voulant passer par ici.
Mais ce décor possède d'autres charmes discrets, comme ce sous-bois qui est littéralement envahi par la mousse.
Avant d'arriver à Espagnac Sainte Eulalie, nous faisons une petite halte récupératrice. Après tout, pourquoi pas puisqu'il n'est que dix-sept heures et le village d'étape n'est plus qu'à trois kilomètres. Allongés dans la prairie, nous contemplons encore et toujours cette très belle vallée et sa flore.
Nous terminons la journée en roue libre jusqu'au gîte d'étape communal d'Espagnac Sainte Eulalie. Lorsque nous arrivons, les deux canadiennes sont là aussi.
Il est presque dix-huit heures, je ferai donc les photos de ce très beau village demain matin avant de partir pour la suite de cette aventure le long du Célé.
Pour le repas du soir, nous irons tous manger chez Isabelle où nous aurons un repas uniquement composé de produits du terroir.
Après cette journée de break et deux nuits chez les carmélites de Figeac, me voilà reparti dans cette aventure vers Compostelle. Comme chaque jour, c'est évidemment avec beaucoup de plaisir que je reprends la route, mais ce matin, mon plaisir est encore démultiplié car je vais rentrer dans la vallée du Célé. Cette vallée est une variante sur le GR 65 qui est, parait-il, très belle. Je suis donc curieux et heureux de pouvoir la découvrir à mon tour.
Hélas, comme presque tous les jours depuis mon départ du Puy, le ciel est toujours aussi bas.
Il faut grimper pour sortir de la ville. Evidemment la montée est raide, mais heureusement pas très longue. Lorsque j'arrive au point culminant, je suis accueilli par une grande croix qui semble vouloir dominer ou protéger tout Figeac. Allez savoir !!!! Le temps de faire une photo, je ne m'attarde pas car j'ai bien l'impression que le ciel va se déchaîner sur moi.
Quelques kilomètres plus loin, je peux enfin faire une photo plus dégagée de la vallée où se blottit Figeac. Il était temps car le village de Faycelles n'est plus très loin. A force de prendre mon temps, je me fais déjà rattraper par les deux canadiennes juste à l'entrée du village. Jef, lui n'est pas encore là, puisqu'il n'est pas du genre à se presser le matin et ne commence à marcher que vers les neuf heures.
C'est sans trop d'importance puisque de toute façon, je le retrouve toujours en chemin vu que son rythme de marche est plus rapide que le mien. Il est fort de constater que c'est toujours lorsque ma tendinite se réveille et que j'ai le plus grand mal à finir l'étape que Jef arrive afin de me donner le courage pour terminer. L'avenir nous dira combien de temps encore je vais pouvoir tenir. Un fait est certain, malgré les nombreux anti-inflammatoires et les pommades que je m'applique, rien ne s'arrange vraiment.Je dois bien reconnaître que les seules choses qui me font encore avancer aujourd'hui, c'est de un, le plaisir d'être dans le même wagon de pèlerins depuis le départ du Puy et de deux, les fabuleux décors qui m'entourent depuis maintenant douze jours.
Après un peu plus de six kilomètres, j'arrive au village de Béduer. C'est ici que je vais quitter, après plus de 250 kilomètres, ce fameux GR 65, pour emprunter la vallée du Célé et ainsi suivre le GR 651. Je retrouverai le GR 65 dans plus ou moins 70 kilomètres.
Dès mon entrée dans la vallée, le décor change radicalement. Autour de moi, ce ne sont que falaises abruptes aux couleurs multiples et saisissantes.
La balade sur le GR 651 ne fait que monter et descendre, si bien que j'ai l'impression de me balader sur une sorte de montagne russe. Si les hautes falaises dominent la vallée, je suis aussi frappé par la beauté de la flore et le calme de la rivière. Vraiment je pense que j'ai fait le bon choix en voulant passer par ici.
Les villages et hameaux sont de véritables havres de paix qui, avec leurs maisons en pierre blanche, ressortent très bien du décor qui les entoure.
Je passe le plus clair de mon temps à contempler ce paysage fabuleux si bien que, évidemment, mon ami Jef me rejoint assez vite. Tout comme moi, il est envoûté par la beauté de cette vallée.
Mais ce décor possède d'autres charmes discrets, comme ce sous-bois qui est littéralement envahi par la mousse.
Avant d'arriver à Espagnac Sainte Eulalie, nous faisons une petite halte récupératrice. Après tout, pourquoi pas puisqu'il n'est que dix-sept heures et le village d'étape n'est plus qu'à trois kilomètres. Allongés dans la prairie, nous contemplons encore et toujours cette très belle vallée et sa flore.
Nous terminons la journée en roue libre jusqu'au gîte d'étape communal d'Espagnac Sainte Eulalie. Lorsque nous arrivons, les deux canadiennes sont là aussi.
Il est presque dix-huit heures, je ferai donc les photos de ce très beau village demain matin avant de partir pour la suite de cette aventure le long du Célé.
Pour le repas du soir, nous irons tous manger chez Isabelle où nous aurons un repas uniquement composé de produits du terroir.
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