samedi 27 octobre 2007

Départ pour le Mexique

SAMEDI 27-10-2007 : Bruxelles – Atlanta - Cancun

 6h : le réveil sonne. Une longue journée nous attend !

7h : après avoir fermé l’appart, nous voilà en route. Nous faisons un premier arrêt à la boulangerie pour acheter des couques. Ensuite métro et train express jusque l’aéroport où nous arrivons vers 8h15.

La file est déjà longue au guichet d’embarquement de Delta Air Line. Une hôtesse nous propose de partir le lendemain contre compensations financières (nuit d’hôtel, 1000 DeltaUSD/pers., repas, …) car il y a overbooking et elle demande des volontaires.
Si la compensation avait été en cash, pourquoi pas, mais ici la question se posait si on retournerait en Amérique du Sud avec Delta.
Nous décidons  de poursuivre notre route.  Enfin quand ça va, car nous attendons presque ¾ heure sur le tarmac avant que l’avion ne décolle (problèmes d’embouteillages dans le ciel français). Mais tout s’arrange, grâce à Dieu, dixit le commandant de bord, et nous décollons à 11h10 (au lieu de 10h30) pour 9h35 de vol et rejoindre Atlanta (USA), notre ville de transit.

L’avion survole les nuages et comme nous naviguons dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, nous avons le soleil en plein dans les yeux durant tout le voyage.
Nourriture pas trop mauvaise : poulet rôti avec une sauce aux herbes accompagné de légumes et de pdt rôties, puis pizza végétarienne pour souper et une crème glacée comme en-cas.



Nous discutons voyages avec un couple de jeunes flamands allant au Pérou.

Nous arrivons à 14h45, heure locale d’Atlanta (20h45 heure belge), soit une demi-heure de retard sur l’horaire prévu. Heureusement, nous avons le temps.
Nous devons faire la file pour le bureau d’immigration, et en file indienne (suivant les instructions de l’officier). Les normes de sécurité y sont très sévères : pour chaque arrivant, prise des empreintes digitales des index et photo de face. Même pour les personnes qui ne font que du transit, comme nous !
Très poli le gars, mais pas un sourire, et puis c’est : NEXT (au suivant aurait dit Jacques Brel). Enfin, nous voilà passés.
Nous ne sommes pas très sûrs que les bagages suivent directement vers Cancun, mais un gars au débarquement des bagages nous rassure. C’est bien le cas, les bagages sont en transit.

Il nous faut à nouveau passer le portique de sécurité, en enlevant nos chaussures. Le petit sac de Serge est bloqué et fouillé. On nous confisque les 2 petites bouteilles de vin blanc et rouge reçues dans l’avion. He oui, ils ne laissent rien passer.

Nous continuons en prenant le train pour le terminal T de l’aéroport. Nous attendons patiemment notre avion pour Cancun qui est prévu pour 17h35. Un gars nous avertit qu’il y a un changement pour le départ de son avion. Nous vérifions le nôtre et remarquons avec effroi que l’embarquement est déjà en cours mais au terminal E !
Il nous faut reprendre le train en sens contraire pour changer de terminal et courir dans les couloirs. Nous arrivons juste à 17h45, heure du départ, devant le bureau d’embarquement. L’hôtesse était déjà en train de fermer la porte de l’avion. OUF !!!
Mais question grave : les bagages ont-ils suivi ou ont-ils été interceptés en voyant qu’on n’arrivait pas ?

Après 2h15 de vol, nous arrivons plus que stressés à Cancun vers 19 h. (heure locale, soit 20 h pour Atlanta, soit 02 h du mat pour Bruxelles).
Ouf, Dieu est encore avec nous, les bagages sont là.



Nous prenons un taxi collectif avec des américains, ceux-ci allant à Cancun plage, pour nous retrouver seuls dans le centre-ville. L’hostal Mexico n’est pas très connu des taximens mexicains, semble-t’il. Enfin nous entrons vers 22h dans l’hôtel où nous avons une chambre avec bain privé, accès internet gratuit et petit déjeuner.

Après une bonne douche, nous allons manger au resto le plus proche : une omelette pour moi et une torta (sorte de sandwich chaud) au poulet pour Serge.
Nous continuons notre blog puis allons coucher vers minuit. Ce fut une longue journée.

DIMANCHE 28-10-2007 : Cancun – Valladolid

Mal dormi, à cause de la musique disco du samedi soir. Il a plu toute la nuit et ça continue.
Après avoir refait le sac, nous montons à l’étage pour le petit déjeuner. C’est self-service et en plus, il faut faire la petite vaisselle.

8h30 : nous quittons l’hôtel sac au dos pour rejoindre, 100 mètres plus loin, la station des bus.

Nous réservons 2 billets pour Valladolid. Le bus démarre à 9h pour 2h30 de route (par la voie rapide). Il s’arrête de pleuvoir et le soleil tente de faire son apparition. La végétation au bord de la route est peu élevée mais touffue et luxuriante, c’est un maquis plutôt qu’une forêt.

Dès notre arrivée à Valladolid, Serge part à la recherche d’un hôtel, pendant que moi, attendant son retour à la gare des bus, je me fais déjà interpeller par une vendeuse de robes locales, blanches avec des fleurs.

Serge a trouvé l’hôtel Lili, avec une cour intérieure, chambre avec douche et wc privé.
Après une douche, nous allons manger une torta au poulet dans un boui-boui. Très bon mais un peu gras.

Nous faisons un tour dans cette petite ville tranquille. Nous allons jusqu’au parque central et son église où c’est l’heure de la messe. C’est bondé. L’intérieur de l’église n’est pas extraordinaire.





Nous poursuivons notre route à la recherche du monastère dont nous ne savons plus le nom. Evidemment, nous ne trouvons pas et retournons à l’hôtel à la recherche d’infos.
Le ciel commence à devenir gris, puis à gronder. Il tombe quelques gouttes. Nous remontons à notre aise vers l'hôtel. La pluie commence même à tomber à grosses gouttes et nous nous abritons pendant une heure pendant laquelle nous entendons un voisin jouer de la basse (mais toujours le même air).

Enfin la pluie se calme et nous rentrons à l’hôtel sous quelques gouttes. Les rues sont inondées et il faut souvent faire des détours pour rejoindre l’hôtel. Repos. Serge va sur internet. 

Souper pizza.

LUNDI 29 OCTOBRE 2007 : Ek Balam

A 4h du mat, Serge sort de la chambre pour aller dans la cour de l’hôtel pour écrire. 

Après la douche, nous allons au terminal des bus vers 6h30 pour réserver 2 tickets pour Tizimin. Selon nos renseignements, le site de Ek Balam que nous voulons visiter est à 5 km de Tizimin. Le bus démarre à 6h45. Le ciel est dégagé et il fait déjà chaud.

Le bus fait omnibus et s’arrête souvent jusqu’à la sortie de la ville. Le trajet se poursuit quand tout à coup, Serge voit un panneau Ek Balam. On se regarde, puis Serge va s’informer auprès du chauffeur de bus. Il y a encore une vingtaine de km pour Tizimin, mais Ek Balam n’est pas tout près. Le chauffeur du bus est un peu embêté pour nous car il a déjà roulé plus de 2 km depuis le croisement.

Tant pis, nous descendons du bus et faisons marche arrière pour rejoindre le croisement où nous arrivons vers 7h45.

Il fait chaud et nous suons à grosses gouttes. Heureusement, nous avons une bouteille d’eau avec nous, mais rien à manger.




Du croisement jusqu’à l’entrée du site, il y a 4 km que nous faisons à pied sous le soleil. Pratiquement pas de circulation sur cette route.

9h30 : nous sommes devant l’entrée du site de Ek Balam. 

Il nous reste 500 mètres pour atteindre le site où nous sommes heureux d’arriver, sous un soleil de plomb. Petite halte rafraîchissante avec l’eau du robinet, avant la visite.

Ek Balam est un petit site qui possède une grande pyramide très impressionnante par sa taille. Les marches sont toujours aussi étroites. Je n’ai pas le vertige, mais je ne me sens pas à l’aise pour monter. 



Du sommet, on voit s’étendre toute la péninsule du Yucatan. Le Yucatan, c’est plat. A l’infini, on voit de la forêt, rien que le la forêt. Nous croyons apercevoir au lointain la grande pyramide de Chichen Itza.



Peu de touristes. En bas de la pyramide, nous discutons avec un guide parlant notamment français, sur notre périple au Mexique, sur l’idiotie des américains, … Il nous conseille d’aller voir la cénote X-Cauche à la sortie du site. Nous poursuivons la visite du site, en parcourant les autres pyramides et la place du jeu de pelote.



Enfin, nous sortons du site et passons au bureau des tickets pour le cénote X-Cauche. Nous parcourons encore un kilomètre et demi dans la forêt pour rejoindre cette cénote.  Il s'agit d'un immense trou naturel creusé sur un terrain calcaire et qui est rempli d'eau douce.
Pas mal, dommage qu’un kayak soit au bord de l’eau. C’est assez spectaculaire car le trou est très profond, mais l’endroit semble un peu désert. Je m’attendais à mieux.

Nous revenons sur nos pas pour retrouver le parking et les entrées des 2 sites. Nous avons mal aux jambes et n’avons encore rien mangé aujourd’hui. A une petite buvette, nous prenons un coca et mangeons un paquet de chips salé pour nous retaper. 
Serge offre à un petit garçon l’image d’un footballeur se trouvant dans le paquet de chips.

Il est presque midi et nous décidons de refaire les 800 mètres à pied jusqu’à l’entrée du site et de poursuivre les 2 km pour rejoindre le village de Ek Balam afin d’y trouver un resto et peut-être un moyen de locomotion pour rentrer à Valladolid.

Chemin faisant vers la sortie du site, nous nous faisons dépasser par un pick-up qui s’arrête un peu plus loin. C’est celui de la famille du petit garçon à qui Serge a offert l’image du footballeur. Le chauffeur nous propose de nous déposer au croisement des routes menant à Ek Balam/Valladolid-Tizimin. C’est OK et nous montons à l’arrière du pick-up avec les enfants. Cela nous évite 5 kilomètres de marche. Nous discutons un peu avec les enfants dans le pick-up, puis 10 minutes plus tard, nous sommes au croisement.

Là, nous attendons un bus pour Valladolid. Un bus passe mais ne s’arrête pas. 
De gros nuages noirs se rapprochent à grande vitesse et il commence bientôt à pleuvoir à grosses gouttes. Nous nous abritons de la pluie sous une sorte de hangar mais nous ne voyons plus arriver la circulation routière. 
Enfin, la pluie se calme et Serge retourne le long de la route. Un taxi revenant de Ek Balam s’arrête. En fait, il rentre à vide et pour lui, c’est une aubaine. Serge marchande le prix (pour 30 pesos) croyant que le taximan allait nous déposer au 1er village. Mais il roule jusqu’à Valladolid et Serge lui offre 10 pesos de pourboire.

Nous rentrons à l’hôtel changer de chaussures, car nos pieds ont eu chaud dans les bottines.

Nous repartons changer 300 USD dans un magasin de la place principale, puis allons manger au comedor municipal. Les petits restos sont autour d’une grande halle où les tables sont communes. 
Nous mangeons 2 tortas au jambon, fromage et poulet. Miam !

Nous passons à l’office du tourisme où nous demandons le chemin pour le monastère San Bernardino. Evidemment quand on nous l’explique, c’est plus facile de trouver la seule rue de la ville qui soit en diagonale.
Nous arrivons au monastère mais celui-ci n’ouvre qu’à 17h càd dans 2 heures. Et il n’a pas l’air terrible. Tant pis, on se passera de la visite. Nous retournons au centre pour continuer notre blog sur internet.

Réservation de nos tickets de bus pour Chichen Itza pour demain matin.
Nous sommes heureux de prendre une bonne douche. Pour souper, nous retournons au « The House Pizza » d’hier soir pour une pizza medium Cancun (jambon, fromage, ananas, jambon fumé).

MARDI 30 OCTOBRE 2007 : Valladolid – Chichen Itza – Kantunil – Izamal

Lever 6h.

Nous quittons Valladolid pour Chichen Itza. Le bus est là à 7h15. Nous prenons en effet le premier bus pour éviter la horde de touristes sur le site et pouvoir faire des photos à notre aise. Après une heure de bus, nous voilà à l’entrée du site. Nous déposons nos gros sacs à la consigne.

Et le site est à nous. Chichen Itza veut dire « près du puits des Itzas » et est un site maya à influence toltèque.

Ce qui impressionne le plus, c'est la grande pyramide Kukulkan située dans une vaste plaine herbeuse, avec ses 9 terrasses surmontées d’un temple, ses 4 rangées de marches pour un total de 365 marches (comme le nombre de jours de l’année), … Et quand on frappe des mains devant un escalier, il y a un effet de résonance !!!





Nous poursuivons la visite par le jeu de pelote, long de 150 m et large de 20 m. Deux équipes s’affrontaient en lançant la pelote dans l’anneau adverse situé sur le mur à 5 m de hauteur. Le capitaine perdant y perdait la vie par décapitation. En se plaçant au centre et en frappant des mains, il y a aussi une acoustique incroyable.











Nous visitons les autres temples :
- le mur des crânes où sont symbolisés les crânes des joueurs décapités. Les Mayas, mais surtout les Toltèques et les Aztèques étaient assez barbares et cruels.
- le temple des colonnes
- le temple des guerriers
- l’observatoire où nous pouvons gravir les marches.
A côté du temple des colonnes, il y a le temple des guerriers mais celui-ci est inaccessible car en travaux. Dommage car sur la plate-forme supérieure, il y a la sculpture de chac-mol, dieu en position semi-couchée représentant le soleil et ancien lieu de sacrifice.











Nous terminons par la cénote (puits du sacrifice), profond puits naturel de 60 m où les Mayas jetaient des offrandes humaines. Nous pique-niquons près de la cénote. Un iguane affamé et peu farouche vient quémander de la nourriture.

Puis retour vers la grande plaine et sa pyramide. Il est presque midi et nous avons passé 4 heures dans un autre temps. Maintenant, les groupes de touristes affluent. Il y en a partout.

Nous récupérons nos gros sacs et attendons devant l’entrée du site, un bus pour Kantunil (direction Mérida).

14h : voilà le bus pour rejoindre Kantunil à 50 km d’ici.
A Kantunil, nous prenons un taxi collectif pour Izamal, la ville jaune (ciudad amarilla). En effet, les bâtiments du centre-ville sont tous de couleur jaune orangé. Izamal est une très belle ville coloniale. 

Serge a un peu de mal à trouver un logement suivant nos prix. Finalement, il trouve la posada Flory (180p pour 2) : ce sont une vieille personne et sa fille qui tiennent la posada. 

Un peu susceptibles car il faut payer tout de suite, et pas très causantes. Mais c’est propre et on a une salle de bain privée et accès à un petit patio avec une table et 3 chaises et un parasol (ou parapluie). (calle 27/30)

Après une bonne douche, nous nous baladons dans la ville. Il fait déjà noir et les rues sont éclairées par des lampes jaunes. De temps à autre, une calèche-taxi transportant des autochtones passe. On se croirait à l’époque coloniale.
Nous visitons le superbe couvent de San Antonio (16e s) dont le parvis est immense.
Il y a une fête foraine sur la place et la musique va à fond. Nous soupons avec 2 tortas dans un boui-boui. Passage au cybercafé pour notre blog. Serge est crevé et va dormir vers 20h.

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