dimanche 8 octobre 2000

Bolivie

DIMANCHE 08-10-2000 : Copacabana

6h : je me réveille, prête à me lever. Mais vu les renseignements lus dans les journaux de la veille, Serge dit qu’il est préférable de rester au Pérou, que d’aller en Bolivie. Je suis d’accord et je reste au lit.
Vers 7h, Serge prend sa douche et s’habille. Heureusement, car à 7h45, on frappe à la porte. Le car pour Copacabana est devant la porte de l’hôtel. Nous répondons qu’il peut partir sans nous. L’employé revient frapper à la porte, avec un autre homme qui nous affirme qu’il n’y a pas de problème sur la route et que si nous ne venons pas, les billets sont perdus et non remboursés. Nous leur montrons l’article du journal. Ils repartent et reviennent une troisième fois frapper à notre porte. Serge va voir le car, il y a déjà des touristes dedans.
Bon, nous décidons de partir. On nous laisse 5 minutes pour faire les bagages.
Je ne suis pas lavée et je dois encore m’habiller.
Si nous n’avons rien oublié à cet hôtel, cela tient du miracle.

Le car, après avoir pris d’autres touristes, quitte Puno à 8h15. J’ai l’impression de puer.
A côté de nous dans le car, se trouve un couple de français. L’homme nous explique les problèmes boliviens.

2 possibilités :
- les paysans se révoltent car le pouvoir est pourri
- le pouvoir bolivien est dominé par les USA qui veulent faire disparaître les champs de coca, seuls revenus des habitants.
Conclusion : les paysans sont révoltés et agressifs. Il s’agit d’un mélange des 2 possibilités.

Vers 10h30, nous arrivons à la frontière. Tout le monde débarque du car et se présente aux 2 postes frontières. Nous revoyons les 2 américains de l’île d’Amantani.



 Après la frontière, la route devient piste, barrée par des rochers, pierres et troncs d’arbres. Le car doit vraiment trouver son chemin et ce n’est pas facile. Il faut parfois passer par un champ.



En Bolivie, il faut ajouter une heure de décalage horaire en plus par rapport à l’heure du Pérou.

Enfin, nous arrivons à Copacabana. Hôtel Imperio. Balade dans le bourg. Très belle cathédrale.








 Nous mangeons du poulet dans le comédor, sorte de gargote sur le marché. Mais quel bon repas !

Retour à l’hôtel vers 20h. Nous demandons des couvertures en plus.
J’ai de nouveau été piquée par des insectes et ma main droite commence à nouveau à gonfler.

LUNDI 09-10-2000 : Copacabana

Nous nous levons tard. Changer TC, pharmacie, achat pull pour Océane, petit déjeuner.
Nous rencontrons 2 québécois vus à Cuzco.
Balade jusqu’au calvaire. Quel beau panorama sur le lac Titicaca.








Dîner : poulet, toujours dans la même gargote.

Nous restons sur la place devant la cathédrale. Revisite de la cathédrale et de sa vierge noire.
Lors d'un naufrage dans l'océan Atlantique, un marin originaire du coin a prié la vierge noire de Copacabana et a donné ce nom à la plage brésilienne où il a échoué.
Pour pouvoir visiter le musée, il faut être huit : tant pis.

Balade jusqu’au port.

Serge veut des renseignements sur l’île del sol.
Finalement, nous nous décidons d'y aller demain. Réservation des tickets.

Nous remontons au calvaire pour voir le coucher du soleil. Nous voyons beaucoup d’éclairs dans le ciel péruvien. Mais point de beau coucher de soleil. Tant pis !

Nous redescendons manger une soupe de poulet. Nous recevons un patate et ¼ de poulet dans une sorte de jus. Ils auraient pu au moins couper les morceaux.

MARDI 10-10-2000 : île du Soleil

7h : debout, il pleut.

8h15 : départ en bateau pour l’île du Soleil. C’est un vieux rafiot qui perce de partout.
Il continue à pleuvoir et il fait froid. Après 2 heures de navigation, le bateau débarque quelques passagers au port sud de l’île, puis il contourne l’île pour nous déposer au port nord de l’île du Soleil. Le ciel a l’air de se dégager, mais il pleut toujours.

Au port, un guide prend en charge le groupe de touristes (musée et ruines). Cela ne nous intéresse pas. Nous allons boire un thé pour nous réchauffer.

Puis il suffit de suivre le chemin. Le ciel s’éclaircit, il ne pleut plus, mais cela reste nuageux, surtout sur les montagnes entourant le lac Titicaca.








 USSIO = sorte de bêche


Pique-nique près des ruines que nous ne visitons pas car il faut payer et vu de loin, il n’y a pas grand-chose à voir.

Nous continuons le chemin en suivant la crête de la montagne. L’île n’est pas terrible, mais elle a de beaux abords et une vue magnifique sur le lac et les montagnes.
Malgré une petite pluie, le reste du temps, il fait beau.




 Le guide que nous n’avons pas suivi, avait dit 2 heures 30 de marche entre le port nord et le port sud. Mais, c’est plus.
Serge fait des photos de l’intérieur d’une maison et discute avec un paysan.


Nous arrivons à 15h20 au port sud de l’île, le départ du bateau est prévu à 16h. Il part à 16h20 et arrive à 17h50 à Copacabana.
Quand nous arrivons à l’hôtel, celui-ci est fermé et personne à l’intérieur pour nous ouvrir. Nous nous renseignons auprès d’un commerçant tout proche et il nous indique le lieu où se trouve l’hôtelier. Enfin une bonne douche chaude.

Pour souper, nous cherchons un resto repris par le Routard, mais il n’y a pas de client et il ne semble pas terrible.  Nous allons manger un spaghetti dans un bar-resto sympa.
Pendant le repas, il pleut des cordes. Heureusement, quand nous sortons du restaurant, il ne tombe presque plus rien. Mais c’est pour mieux pleuvoir quand nous arrivons à l’hôtel. L’orage n’est pas tombé loin et dans la montagne, cela fait un bruit incroyable. Il pleut des cordes.

MERCREDI 11-10-2000 : La Paz

7h : debout

Nous achetons de quoi déjeuner.

8h : le bus pour La Paz démarre.

La route est meilleure que la portion de route frontière – Copacabana, mais il reste quand même quelques barrages de pierres. La route grimpe et comme il a plu toute la nuit, les terres sont enneigées. Arrivés au détroit de Tiquila, tout le monde doit descendre du bus. Celui-ci traverse le détroit sur une barge, tandis que les passagers, après paiement, passent le détroit dans un petit canot à moteur. Il pleut.


Nous remontons dans le bus, qui continue sa route. Nous arrivons sur les hauteurs de La Paz (+/- 4100 m), par les quartiers pauvres et industriels, totalement enneigés et froids.
Ensuite, le bus descend vers le centre, vers les quartiers plus chics, plus chauds. On descend de +/- 700 mètres d’altitude.



Cette ville bruyante est un vrai cahot urbain.

Nous prenons un petit bus collectivo pour descendre à la place San Francisco. Nous nous renseignons pour un hôtel dans la rue : Sagarbaga : trop cher.
Finalement, nous trouvons l’hôtel Torino avec douches communes. Les 3 français rencontrés dans le bus sont dans la chambre voisine.

Balade dans La Paz : pas grand-chose à voir. La cathédrale, le marché Lanza, la rue commerçante Sagarbaga, le vieux quartier colonial.
Nous mangeons du poulet au pittoresque marché Lanza.
Il y a une manifestation sur la place San Francisco par un mouvement féministe, anti-américain, avec panneaux, musique, meetings,…





Après maintes recherches, nous trouvons le musée de la coca. Mais quelques minutes après notre arrivée, il y a une panne d’électricité. Nous nous faisons rembourser le prix d’entrée.

Retour à l’hôtel.

Un français de la chambre d’à côté nous renseigne un bon resto : la Casa de Los Pacenos : très bien, un peu plus cher que d’habitude.

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