mercredi 27 septembre 2000

Balade dans les alentours de Cuzco

MERCREDI 27-09-2000 : Alentours de Cuzco
  
Lever 6h.

Départ 7h : nous achetons de quoi pique-niquer. Nous montons à Sacsayhuaman (sexywoman pour les américains). 

Petit déjeuner à Sacsayhuaman. Ensuite un kilomètre à pied et nous nous trouvons au site de Q’enko. Pas mal.



Nous continuons sur Puca-Pucara. Des bus collectivos bloquent la route : on apprendra plus tard qu’il y a grève nationale, à cause du prix du gasoil.
Un policier nous renseigne un raccourci par un petit chemin pour rejoindre le site suivant.

Ca grimpe mais on commence à trouver le rythme.
Après 3 km, nous sommes au site Puca-Pucara, petit ensemble fortifié : pas terrible.
Nous continuons pendant 1 km, par un petit chemin passant dans un village. Nous nous attardons chez un potier qui nous vend une statuette représentant une vache. On retrouvera ce genre de statuette sur les marchés péruviens.




Nous continuons jusque Tambomachay : 3 terrasses et une source sacrée.
Nous sommes sur le site des bains de l’inca.
Bains de pieds pour nous : c’est divin.


 Nous rencontrons 4 flamands qui, eux, ont fait la balade à cheval.

Retour paisible, car sur la route, il n’y a pas de circulation à cause d’un barrage de camions à Puca-Pucara.
Il a fait beau toute la journée, mais nous rentrons juste avant la pluie.

Notre resto italien habituel.
  
JEUDI 28-09-2000 : Chinchero

 Lever 8h. Nous déjeunons dans une boulangerie proche où nous retrouvons les 4 flamands d’hier.
Nous allons réserver nos tickets de train pour le Machu Picchu. Le vendeur que nous avons vu mardi n’est pas là et le prix proposé par son collègue est différent (45 USD au lieu de 33 USD par personne). Enfin, le vendeur de mardi est de retour et nous fait la vente à 33USD. A notre avis, il s’est trompé dans la qualité des trains.

Nous prenons un taxi pour Chinchero. Nous marchandons sur le prix : 40 S/. au lieu de 50 S/.

Chinchero est un très beau village, avec une très belle église. Balade dans les environs. Belles vues sur les montagnes. Chinchero est à 3760 m d’altitude. On commence à s’habituer.
Serge s’achète une paire de chaussettes en laine sur le petit marché et offre les siennes.







 En se rendant vers le lac situé à la sortie du village, nous nous attardons dans un atelier de poterie où nous achetons un masque NAZCA pour 10 S/. (nuevos sols, soit +/- 130 BEF).

Le ciel commence à s’assombrir. On voit qu’il pleut au loin et que cela se rapproche.
Tant pis, pour le lac, nous rentrons en collectivo à Cuzco (près de la gare).

Arrivés à l’hôtel, Serge donne des couques au chien de l’hôtel. Nous payons nos 4 nuits d’hôtel + 2 nuits quand nous reviendrons dans 4 jours.
Nous divisons les sacs pour en laisser un à l’hôtel.

Nous allons manger à notre resto italien habituel : poulet + pâtes.
Malheureusement, il y a de nouveau ce groupe péruvien qui ne joue pas bien et qui fait beaucoup de bruit.

VENDREDI 29-09-2000 : Cuzco – Machu Picchu – Agua Caliente

6h : lever

J’ai mal dormi (énervée). Serge aussi, il a même fait des cauchemars (même qu’il se battait).

A 6h45 : nous sommes déjà au coin de la rue avec notre sac. Le rendez-vous est à 7h , mais le gars de l’agence arrive avec 5 minutes de retard.

Arrivée à la gare à 7h15.


Le gars de l’agence nous donne nos tickets de train, de bus et les entrées pour le Machu Picchu.



7h45 : le train démarre. C’est tout un spectacle : des commerçants ambulants vendent leurs produits en parcourant le train : boissons, couques, maïs, …

C’est un train local. En face de nous est assis un couple de pensionnés péruviens.
Le train change 6 fois de direction, 4 fois pour sortir de Cuzco qui se trouve dans une cuvette et 2 fois dans la montagne.


 Plusieurs personnes descendent avant Agua Caliente, pour faire du trekking. Les paysages sont magnifiques. 



Après un trajet de 4 heures de train, nous arrivons à Agua Caliente. 


Nous trouvons un hôtel tout en haut du village : chambre avec douche à l’hostal Ima Sumac. Nous déposons nos affaires et redescendons, près de la gare, prendre le collectivo pour effectuer les 7 km de côte pour rejoindre le Machu Picchu. Il est 13h quand nous arrivons.

Là, un spectacle magnifique se présente à nous : le Machu Picchu, cité inca oubliée. C’est immense. Le ciel est gris, difficile de faire des photos.














Il est trop tard pour monter la montagne en face du site. Tant pis.

Je me fais piquer par des mouchettes suceuses de sang. Malgré la chaleur, je me protège les bras avec mon polar.
16h : nous redescendons par un petit chemin fait d’escaliers. En bas, j’ai les jambes qui tremblent. Dire qu’il y a des gosses péruviens qui dévalent ce chemin en faisant la course avec les cars à touristes.
Il reste 2 km de terrain plat pour arriver à Agua Caliente. Il commence à pleuvoir. Quand nous arrivons à l’hôtel, Serge est trempé et mes vêtements sont humides (protégés par un plastic).
Serge est fatigué et s’endort. Mes piqûres d’insectes me démangent.

Je réveille Serge pour aller souper. C’est la fête au village, et il y a peu de monde dans les restos. On se renseigne pour savoir comment sortir de ce trou. Il y a un train demain à 7h20.

SAMEDI 30-09-2000 : Ollantaytambo – Urubamba

5h45 lever

6h30 petit-déjeuner
Nous descendons à la gare de Agua Caliente pour prendre le train de 7h20. Arrivés à la gare, Serge se rend compte qu’il a gardé la clé de la chambre no 4. Il retourne donc en haut du village rendre la clé à l’hôtelier.

7h20 : le train démarre. Il n’est pas plein et nous payons nos tickets auprès du contrôleur.

9h : arrivée à Ollantaytambo, début de la vallée sacrée. Balade dans le village avec nos sacs à dos. Tout un quartier est resté suivant les plans des incas : très beau quartier.
Un vieux monsieur nous invite à le suivre chez lui pour voir des pierres : il s’agit de 2 petites statuettes en bronze de l’ère inca ??? Il ne veut pas nous les vendre, nous pouvons juste les photographier. Dans la maison du vieil homme, une nichée de cochons d’Inde court partout.








Nous allons ensuite au site inca de Ollantyatambo, une citadelle inachevée, très belle. Nous rencontrons un couple de français voyageant comme nous, loin du tourisme de masse.





Après avoir visité la citadelle, nous allons manger une soupe, puis prenons un collectivo pour Urubamba. C’est une ville banale. Il a fait beau toute la journée avec beaucoup de vent.
Mes piqûres d’insectes me démangent et ma main droite est gonflée.

Hôtel LA Posada del Valle avec petit jardin.
Souper dans un resto local : poulet. On ne sait pas terminer notre plat et le garçon se demande quoi. Ah, ces touristes !!!

DIMANCHE 01-10-2000 : Marras – Moray

A partir du 01-10-2000, les touristes ne peuvent plus prendre les trains locaux, uniquement les trains touristiques.

Nous prenons un taxi jusqu’à Marras, où nous achetons de quoi pique-niquer.
J’ai toujours la main droite gonflée par 25 traces de piqûres d’insectes et cela me démange toujours autant. A la sortie du village, nous passons devant un centre de salud (santé), qui est ouvert malgré que nous soyons dimanche. Nous entrons. Une femme médecin me consulte et me prescrit des médicaments et une piqûre qu’une infirmière vient me faire. Tout ça pour même pas 4 nuevos sols. La piqûre d’antihistaminique fait rapidement son effet. Je reçois un nombre de médicaments bien précis, n’excédant pas mes besoins. Ce n’est pas la boîte entière comme en Europe.



Nous continuons notre chemin en le demandant à des bergers. Plusieurs arrêts pour admirer la nature. 



Après 2 ou 3 heures de marche, un berger nous indique une casa blanca. Là derrière, se trouve le splendide site de Moray. Les incas ont utilisé les creux naturels de la montagne. Quel calme !  Pas de touristes. 



 Nous rentrons à Marras en faisant de l’à travers tout. A Marras, un berger nous indique un chemin pour descendre aux Salineras. Serge est pressé car il a peur qu’il n’y ait plus assez de lumière pour faire les photos. C’est impressionnant tout ce sel blanc dans la montagne.




Voulant rejoindre la route, nous remontons l’autre côté de la montagne, mais cela n’en finit pas de grimper. Nous avons certainement marché 25 km aujourd’hui.


Enfin se présente à nous la route et son carrefour pour Marras-Urubamba. Là, une camionnette est à l’arrêt. Nous demandons au chauffeur de nous emmener jusqu’à Urubamba. Mal nous en prend. Le chauffeur est ivre mort et il roule comme un fou dans les virages en épingles à cheveux. A chaque fois que l’on croise un véhicule, nous avons peur qu’il l’emboutisse. Un quart d’heure de route et nous voilà à Urubamba. Mais dans quel état nerveux !

Nous reprenons nos sacs à l’hôtel et nous nous mettons au bord de la route principale. Un collectivo nous prend jusque Calca. Là, nous prenons un car jusque Pisac où nous arrivons à la nuit tombée. Nous n’avons pas beaucoup de renseignement sur les hôtels du coin.

Finalement, nous trouvons un hôtel sur la place d’Armes : hôtel Samara Wasi où nous pouvons également souper. La douche ne fonctionne pas, Serge se lave à l’eau froide et se fait draguer par la serveuse.

LUNDI 02-10-2000 : Pisac

70h30 : on vient frapper à la porte pour nous signaler qu’il y a de l’eau à la douche. 5 minutes après, quand je suis à la douche, plus d’eau ! Problèmes de pression. Toilette avec un peu d’eau froide.

Après le petit déjeuner, nous nous mettons en route et commençons à grimper au site inca de Pisac. Dieu que ça grimpe ! Nous devons nous arrêter plusieurs fois, par manque de souffle. Mais nous découvrons une très belle vue sur la vallée. Série d’escaliers. Le site est plus grand qu’il n’y paraît. C’est magnifique.











Quand nous redescendons, il est 14h. Visite du marché sur la place. Nous retournons à l’hôtel manger une soupe et reprendre nos sacs.

Nous prenons le bus pour retourner à Cuzco.
A l’entrée de la ville, nous demandons au chauffeur de nous arrêter peu après le Christ blanc, afin de pouvoir descendre vers le quartier San Blas et l’hôtel Arcano. Là, nous avons d’abord la même chambre, puis on nous donne une chambre matrimoniale, plus petite.
Nous récupérons le restant des bagages et le linge lavé.

Souper à notre resto italien favori : Tiziano Trattoria.

MARDI 03-10-2000 : Cuzco

Nous nous levons tard. Envoi de mails à André et à Jan.

Petit déjeuner dans une pâtisserie.

De nombreuses questions se posent à nous sur la poursuite du voyage : faut-il rester 2 jours à Cuzco ou partir en direction de la Bolivie ?
C’est vrai qu’il y a des problèmes en Bolivie. On entend de tout : la frontière est bloquée aux transports routiers, l’armée est dans La Paz…
A l’info-tourisme de Cuzco, ils disent qu’il n’y a aucun problème ???
Nous décidons d’aller au bureau consulaire de Belgique à Cuzco pour avoir plus d’informations. Arrivés au consulat, la servante nous indique l’hôtel Savoy où se trouvent le bureau et l’agent consulaire. Arrivés à l’hôtel Savoy, le bureau est fermé, mais une secrétaire vient nous ouvrir. Elle contacte l’agent consulaire par téléphone. C’est en anglais !
L’agent consulaire confirme qu’il y a eu des problèmes à La Paz, mais pour le reste du pays, c’est OK.

Nous remontons l’avenida del Sol pour rejoindre la place d’Armes. Finalement, nous réservons le bus pour Puno, au lieu du train qui est plus cher. Il y a une différence de 10 USD par personne (25 USD par bus et 35 USD en train).
Nous allons manger une soupe à notre resto italien habituel.
Retour à l’hôtel pour faire nos bagages.

Nous retournons faire un tour dans la ville de Cuzco. Arrivés à la place d’Armes, nous nous renseignons pour un avion Juliaca (Puno) – Lima.
Nous continuons notre petit tour. 

Après réflexion, Serge retourne à l’hôtel chercher ma carte Visa et nous allons ensuite réserver 2 places dans l’avion Juliaca-Lima pour le 18-10-2000.

Nous allons retirer les billets de bus Cuzco-Puno à l’autre agence de voyages.

Souper à notre resto italien habituel.

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