lundi 9 novembre 1998

Dernier jour à Florès

LUNDI 9 NOVEMBRE 1998 : Florès
  
5h30 : les oiseaux font beaucoup de bruit et nous réveillent. Cela ressemble au film « les oiseaux » de Hitchcock.

Petit déjeuner à l’hôtel, pour une fois.

Les français réservent leurs billets d’avion pour Cancun avec un départ demain soir. Nous nous baladons dans Florès et prenons un verre à l’hôtel Santana. La serveuse arrive et laisse tomber 3 bières sur la table : fou rire général. En remettant la table en place, Christian fait tomber une autre bouteille : on n’ose plus bouger ! On reçoit des tacos comme zakouskis.

 Retour à l’hôtel pour la douche.

Change de 50 USD en TC à 6.20 dans un bureau de change.

Comme les français nous quittent demain, nous décidons de faire une virée : Margherita coulant à flot, bon souper, avec gibier et un dernier verre.
Nous rentrons à minuit, mais l’hôtel est fermé. Nous sonnons plusieurs fois pour réveiller l’aubergiste.

MARDI 10 NOVEMBRE 1998 : Florès

Nous nous levons tard (après la virée d’hier).

Après la douche, petit déjeuner dans un petit resto : dégueulasse : 4 jus d’orange au lieu de 6, café froid, …

Nous partons en balade jusqu’à Santa Elena, le but étant de visiter les grottes. Mais bof, … on n’y va pas. Il fait chaud.

Change de 150 USD.

Serge et moi réservons notre bus pour le lendemain pour Rio Dulce.

Retour à l’hôtel. Sur la terrasse, en haut de l’hôtel, un dernier verre.

17h30 : un taxi vient chercher les 4 français pour l’aéroport. Ils partent pour Cancun au Mexique. Ainsi se termine leur voyage au Guatemala.

Serge et moi, nous nous retrouvons seuls. Nous nous baladons dans Florès.
Souper spaghetti puis dodo.
  
MERCREDI 11 NOVEMBRE 1998 : Florès – Rio Dulce
  
6h : debout pour la douche et fermeture des sacs. Petit déjeuner à l’hôtel.

7h30 : le taxi vient nous chercher pour nous conduire devant l’hôtel Paloppo à Santa Elena.

8h30 : le bus arrive. Il est presque plein : encore 2 places pour nous, les autres sont debout.
Direction Rio Dulce. Un peu de macadam, puis, c’est la piste. Et ce bus qui fonce : bonjour le dos.



Il pleut de plus en plus, la piste devient glissante. Le voyage n’est pas aussi terrible que le « Routard » le prétend. Au croisement avec la frontière du Belize, tout le monde doit descendre du bus avec vérification d’identité.
Vers la fin, à nouveau du macadam. Arrivée à Rio Dulce vers 14h30.


Près de l’embarcadère, nous nous renseignons au kiosque-infos : une canadienne nous répond en français et nous conseille un hôtel : Hacienda Tijax.
Une lancha (petite barque) est là et nous traversons le Rio Dulce pour rejoindre l’hôtel. Celui-ci est en partie inondé, le bar et l’allée sont sous eau, suite au cyclone Mitch.
Nous logeons dans le bungalow le plus éloigné, au premier étage. Il n’y a pas de porte, ni de fenêtre. Tout est ouvert. Heureusement, il y a une moustiquaire au-dessus du lit.




 Il pleut très fort. 

Le petit ami de la canadienne est belge et travaille pour l’hôtel. Cela fait 4 ans qu’il a quitté la Belgique et qu’il travaille en Amérique Centrale. Il nous dit qu’il n’y a rien à faire à Livingstone (c’est à voir, …on verra).

Souper spaghetti à l’hôtel : un peu chérot les plats.

20h : au lit, car presque pas d’électricité.

JEUDI 12 NOVEMBRE 1998 : Rio Dulce – Livingstone

Nous avons passé une bonne nuit dans ce bungalow ouvert sur la forêt. Il a plu toute la nuit, le niveau de l’eau n’a pas baissé. Douche chaude. Petit déjeuner frugal avec le pain d’hier soir et saucisson.

Ensuite, nous allons faire une balade dans la propriété de l’hôtel ( +/- 330 acres soit  +/- 165 ha).
Il faut passer sur des passerelles surplombant l’eau du lac (débordant), puis terrain un peu boueux. Ca grimpe ferme, mais en haut, quel spectacle sur le lac Izabal et le rio Dulce. Dans la propriété, cultures d’arbres à caoutchouc, hacienda avec chevaux, …
Nous revenons par un petit chemin pentu et boueux, pour arriver à un point d’eau où, parait-il, on peut se baigner ????






Retour à l’hôtel, en nage tellement il fait chaud et moite.

10h30 : une lancha passe nous prendre à l’hôtel pour nous conduire à Livingstone. Le français et l’américain qui logeaient aussi à l’hôtel, sont allés à Rio Dulce prendre le même bateau !!!

La balade sur le Rio Dulce est superbe avec toute cette végétation luxuriante, mais beaucoup trop rapide. Des oiseaux font même la course avec le bateau. Dans les derniers kilomètres, nous passons par un canyon. Des voiliers remontent la rivière.



11h30 : arrivée à Livingstone – changement de décor et d’ambiance. Ici, les habitants ont la peau noire. Ce sont des descendants d’anciens esclaves noirs s’étant échappés des cales de bateaux.
Direction Hôtel African Place, demeure espagnol-mauresque qui se trouve en haut du village.




Nous donnons notre linge à laver. Il mettra 3 jours pour sécher tellement le climat est humide. Douche froide : cela fait du bien.

Dîner au bar-resto Bahia-Azul.

Une femme propose de faire des tresses aux femmes attablées.

Discussion avec 2 canadiens possédant chacun leur yacht. Il paraît qu’à 30 km d’ici, la cyclone Mitch a fait 1000 morts.
Retour à l’hôtel.
Petite balade dans le village. Nous soupons au même endroit que ce midi. Une coiffeuse de rue (une Mama) me fait une coiffure rasta, pendant que je mange une omelette.
Il repleut, mais pas très longtemps.
  
VENDREDI 13 NOVEMBRE 1998 : Livingstone

Petit déjeuner au resto Bahia-Azul où on a mangé hier midi et soir.
Balade jusqu’aux cascades las Siete Altares. Les plages sont décevantes, car recouvertes pratiquement par la jungle.
Nous rencontrons un gars garifuna sympa Glenn, nous continuons le long de la plage jusqu’aux cascades, ensemble de chutes et de bassins d’eau douce. Baignade.





Au retour, nous discutons sur la plage avec Glenn, transporteur de bois. Il nous reconduit jusqu’à Livingstone par un autre chemin.

En chemin, nous nous arrêtons devant une maison où c’est la fête. Je continue seule jusqu’à l’hôtel chercher des sous. Au retour, je retrouve Serge et Glenn, un peu ivres car ils ont bu du punch chaud. Nous repartons vers une maison d'une amie de Glenn.

J’ai des coups de soleil. Massage balade en ville

Resto à l’hôtel.

SAMEDI 14 NOVEMBRE 1998 : Livingstone

Il a plu toute la nuit, mais ce matin, il fait beau et chaud.

Balade dans Livingstone sous le soleil.


Achat de pain et saucisson. PM repos à l’hôtel.

Au soir, nous restons manger au resto de l’hôtel : paëlla, puis 2 Margherita à notre resto-bar favori.
En rentrant, le patron de l’hôtel African Place nous signale qu’il n’y pas d’électricité, suite à un court-circuit. Et donc pas de ventilo pour nous rafraîchir la nuit.
  
DIMANCHE 15 NOVEMBRE 1998 : Livingstone

8h : debout. Petit déjeuner à la terrasse du resto-bar Bahia Azul. Nous revoyons les 2 canadiens qui nous parlent d’un couple de Belges rencontrés à Miami, couple diabolique dont les journaux avaient parlé car ils avaient tué auparavant leur conjoint respectif pour toucher la prime d’assurance.

Balade jusqu’au débarcadère.

Serge s’achète une bague à un artisan local.

Retour à l’hôtel. Il fait très chaud.

3 ou 4 hélicoptères tournent au-dessus de nos têtes. On apprendra plus tard que le président français, Chirac, est venu en visite à Puerto Barrios, voir les dégâts causés par le cyclone Mitch.

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