mercredi 28 octobre 1998

Départ pour le Guatémala

MERCREDI 28 OCTOBRE 1998 : Bruxelles
  
11h45 : congé, je dis « adieu » à l’agence.
pm : je termine mon sac.

20h : Serge et moi allons avenue Laënnec garer ma voiture dans le garage.

Evelyne a téléphoné : elle a mal au dos et ne sait pas nous conduire demain matin à l’aéroport.

Joëlle me téléphone pour me souhaiter un bon voyage. Elle m’apprend que Marc et Micheline attendent leur 2ème enfant et qu’elle en sera la marraine.

On téléphone pour réserver un taxi.
  
JEUDI 29 OCTOBRE 1998 : Bruxelles – Madrid – Miami – Guatémala Ciudad
  
5h10 : réveil, nous n’avons pas bien dormi.
6h30 : le taxi est là, on réveille Sandrine pour lui dire au revoir.
6h45 : nous sommes à l’aéroport. Il n’y a pas de file d’attente à l’embarquement. Nous apprenons que nous transitons par Miami.

8h15 : nous sommes dans l’avion Ibéria (Airbus A320), prêt à partir, mais l’avion ne décolle qu’à 8h45 à cause des files d’attente sur le tarmac.
9h : petit déjeuner avec mini-omelette, épinards, boudin blanc chaud, confiture, petit pain au chocolat.

11h : nous voilà à Madrid et on en a déjà marre de l’avion !!!
Nous sommes en transit. Il nous faut sortir par la porte F et nous rendre à la porte E, tout en traversant tout l’aéroport, soit ¾ heure de marche.

L’avion pour Miami doit décoller à 12h, mais il y a du retard à l’embarquement et l’avion, un Boeing 747,  ne décolle qu’à 13h25.
Dîner : une entrée, et comme plat des carbonnades flamandes, petits pois et carottes, haricots, pain et fromage fondu.
Au programme 2 films : Godzilla et la vie rêvée des Anges.
Puis un deuxième repas froid.

Nous arrivons à Miami à 16h30, heure locale, soit 22h30 heure belge (+ 6 heures).
Transit pour le Guatemala en DC 9. Départ prévu à 17h05, mais décollage effectif à 17h35.
Et on rebouffe, mais cette fois-ci, ce n’est pas terrible et puis, nous n’avons pas faim.

La nuit tombe et nous arrivons, avec un heure de retard au programme prévu, à 18h55 à Guatemala Ciudad, soit 1h55 du matin en Belgique ( +7h au Guatemala ).
Une longue file nous attend à la douane. Mais les bagages sont là. Nous changeons quelques USD contre des Quetzals.

A la sortie de l’aéroport, c’est la pagaille des taxis. Nous demandons à un flic où se trouve la station des bus, mais il nous répond qu’il n’y en a pas. Nous trouvons finalement un bus du côté de l’entrée de l’aéroport.
Quel spectacle ! Ce bus s’arrête à la demande, dès qu’une personne veut monter ou descendre.
Ils roulent tous comme des fous et l’état des routes est désastreux.

Après avoir demandé au chauffeur et à des gamins, nous descendons à la Plazza Mayor.
Nous cherchons un hôtel, en marchant dans des rues rectilignes. Finalement, nous nous arrêtons à l’hôtel Hermani où nous somme bien contents de prendre une douche. Beaucoup de bruit de circulation. A 2 heures du mat, nous sommes éveillés, il faut dire qu’à Bruxelles, il est 9h.
  
VENDREDI 30 OCTOBRE 1998 : Guatemala Ciudad – Antigua

 5h : debout, nous ne savons plus dormir.

Petit déjeuner au fast-food local Campero.

Sacs au dos, nous rejoignons dans la même calle, le bus pour Antigua.



C’est toujours aussi folklorique. Le chauffeur s’arrête, parfois en catastrophe, à la demande du client.

Il commence à pleuvoir.

Arrivée à Antigua vers 10h. Un rabatteur nous renseigne l’hôtel Santa Lucia, que nous avions repéré dans le Routard : hôtel style colonial avec jardin intérieur.
Nous nous baladons dans la ville aux maisons aux couleurs chatoyantes.



Il continue à pleuvoir, mais il fait chaud et nous ne sommes même pas mouillés.

Nous allons jusqu’à la promenade de la Croix où 2 gendarmes montent la garde.
Beau panorama, mais avec la brume, nous ne voyons pas le volcan en face.


Tout en nous baladant, nous cherchons un endroit pour manger. A table, Serge ne se sent pas très bien, il ne mange presque pas, il a un coup de chaleur.
Retour à l’hôtel où Serge se repose un peu.

Balade jusqu’au cimetière, en plein remue-ménage. En effet, les gens repeignent les tombes en blanc, ainsi que l’intérieur de l’église. Tout doit être prêt pour le 1er novembre.



Retour au Parque Central où des indiennes viennent proposer leurs productions : huipils, …

Nous rentrons à l’hôtel Santa Lucia. Serge est fatigué et s’endort immédiatement. Moi, je lis et fais des mots croisés dans le salon, près du jardin intérieur. Un couple d’italiens s’installe aussi  à la table. Une autre italienne engage la conversation avec le couple. 

18h30 : je rentre dans la chambre. Serge est réveillé mais se rendort aussi vite.

20h30 : on se décide pour aller manger. Mais je n’ai plus faim et je mange qu’une portion de pizza et Serge du poulet. 

Retour à l’hôtel.
  
SAMEDI 31 OCTOBRE 1998 : Antigua – Panajachel

 ème jour et il pleut.

Petit déjeuner dans une boulangerie.

Balade au marché d’Antigua où il n’y a pas un touriste.


9h : nous prenons le bus jusqu’à Chimaltenango. Là, changement de bus pour Los Encuantros. Nous attendons plus d’une heure. Quand celui-ci arrive, c’est la cohue. Le rabatteur nous demande 40 Q par personne avant de monter dans le bus. Serge s’exécute en lui donnant un billet de 100 Q. Dans le bus, le même gamin nous redemande le prix du trajet, alors que c’est lui qui nous doit 20 Q. Serge a peur que les sacs ne soient pas dans le bus et il s’explique tant bien que mal avec le chauffeur. Nous sommes quittes de 100 Q, cela nous apprendra à se méfier.



Il y a une course cycliste sur la route, mais notre bus ne s’arrête pas pour laisser le passage.

A Los Encuantros, changement de bus : celui-ci nous attend pour aller à Sololá. Et à Sololá, idem pour aller à Panajachel où nous arrivons vers 13h30.

Il drache !

On se trouve un petit hôtel sympa, Hospedaje Ramon, près du lac Atitlan.
Un petit resto à 2 pas de l’hôtel, Los alpes : soupe + poulet.



Il continue de pleuvoir et nous apercevons à peine les volcans autour du lac. Cela semble se calmer et nous partons à la découverte de Panajachel où nous nous perdons. La pluie reprend et nous rentrons trempés à l’hôtel.

DIMANCHE 1er NOVEMBRE 1998 : Panajachel
  
Il n’arrête pas de pleuvoir. C’est le bout du cyclone Mitch càd qu’on a la pluie, mais pas les vents. Nous ne voyons que le début du lac, rien d’autre.

Nous décidons d’aller jusqu’à Santa Catarina Palopa par la plage, mais ce n’est pas possible car il y a des propriétés privées.

Nous passons par le cimetière très coloré de Panajachel et nous continuons par la route jusqu’à Santa Catarina Palopa. Dommage que ce soit bouché par les nuages.
Nous sommes trempés jusqu’aux os et nous décidons de rentrer en taxi jusqu’au centre du village de Panajachel. Mais au moment de payer le taxi, il nous manque 1 quetzal, le chauffeur laisse tomber.
Nous discutons avec 4 français qui sont aussi à l’hôtel Ramon : 3 garçons et 1 fille, Yves et sa femme Evelyne, Gérard le frère d’Evelyne et Christian.
Nous partageons avec eux un morceau de saucisson d’Aoste et un coup de rouge d’une bouteille prise dans l’avion de l’aller.

Nous nous couchons tôt.
  
LUNDI 2 NOVEMBRE 1998 : Panajachel

 C’est la catastrophe, il continue de pleuvoir.

C’est la fin du cyclone Mitch. Enfin une petite accalmie. Nous nous baladons au début de la route pour Sololá.
Le paysage laisse deviner qu’il doit être très beau.
Mais les nuages sont là et il recommence à pleuvoir.



Nous rentrons à l’hôtel. Je grelotte et je reste 2 heures au lit.
Nous allons manger une soupe au resto Los Alpes, pour se réchauffer.
Nous discutons avec les français. Le moral est au plus bas.
Nous allons souper dans un petit resto.
Il pleut moins fort, nous voyons même les lumières des autres villages autour du lac. 

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