samedi 20 mai 1995

Balade à Ouzoud, retour à Marrakech

DIMANCHE 21-05-1995 : Merzouga – Er Rachidia

Le vent s’est levé et il fait brumeux (vent de sable).
Nous refaisons la piste en sens inverse, pour retrouver le macadam pour Erfoud. Nous sommes contents.
Balade en voiture dans les palmeraies du Tafilalt (petite Mésopotamie selon notre guide papier !!!) Nous suivons le circuit touristique avec de nouveau de la piste. Les villages sont beaux. Mais les enfants dans les villages sont assez agressifs, ils voient trop de touristes.
Le Moulay-Ali-Chérif, tombeau de l’ancêtre des Alaouites n’est pas visitable par les non-musulmans. On s'en passera.

A Rissani, c’est le jour du souk aux bestiaux. Mais on se sent vraiment agressé, visiblement nous dérangeons. Puisque c'est ainsi, nous quittons ces lieux inhospitaliers.

Nous poursuivons notre route par Erfoud jusqu’à Er Rachidia. En chemin, arrêt à la source bleue de Meski, où il y a quelques familles vu que c’est dimanche. Un enfant est blessé à la main et Serge désinfecte la plaie.






A Er Rachidia, nous trouvons difficilement un hôtel 2 étoiles. Ce sera un ancien bel hôtel avec peu de clients et où il n'y a pas moyen de manger.

Nous visitons la ville, les gens nous laissent une paix royale. Souper dans un petit resto.


LUNDI 22-05-1995 : Er Rachidia – Imilchil

Enfin une banque qui accepte la carte Visa. Je fais la longue file, mais une employée de la banque m’aide. Serge s’offre des K7 arabes.
Et nous repartons, cette fois, à la découverte des gorges du Ziz. Un peu décevant, à comparer à ce que nous avons déjà vu jusqu'ici. Les gorges doivent pourtant être belles, mais comme il y a eu cette tempête de sable hier, le décor n'est toujours pas ensoleillé.



  
Tunnel du légionnaire.


Petit détour par Kenrado : de nouveau de la piste. Nous passons devant un ksar oublié où nichent des cigognes : un vrai bijou.







Serge a voulu passer par cette piste car se trouve tout près de l’ancienne prison démolie de Tazmamart. Mais nous n'irons pas jusque là car la piste devient vite trop difficile et faisons demi-tour.


Nous nous arrêtons près de Rich pour manger un bout.


Une fois de plus, changement de programme : au lieu de faire le tour par Midelt, nous allons passer par Imilchil. Il paraît que c’est du macadam jusqu’au bout !! Pour une grande partie, certes. Mais nous sommes partis de Rich à 15h et maintenant, la nuit tombe et nous n’y sommes pas encore. Heureusement, le décor est très beau.







Dans un petit village (avant Imilchil), se trouve une pancarte « Hôtel ». Nous nous y arrêtons. C’est un hôtel sans eau, sans électricité, sans chauffage. Mais c’est mieux que de dormir dans la voiture. 

Comme nous sommes en altitude, la nuit sera froide.
L’hôtel est complet. Il y a nous deux et un trio (anglais, américain et espagnol) qui se trouve là depuis plusieurs jours. Ils attendent un camion qui va les descendre vers les gorges du Todra. Nous leur donnons l’adresse de Moha, avec un petit mot.
Ils semblent très embêtés, ils veulent nous demander quelque chose, mais … little question…ils ont besoin de papier-cul ........... et cela fait deux jours. Heureusement, j’ai toujours une réserve. Les voilà partis tous les trois dans la campagne pour se soulager. Comme quoi, il ne faut pas grand chose pour être heureux !!

Mardi 23-05-1995 : Imilchil – Beni-Mellal

Pas beaucoup dormi. Nous nous levons tôt car Serge veut partir de ce trou le plus vite possible.

Après 40 minutes de piste, nous arrivons enfin à Imilchil où nous déjeunons.







Après avoir mangé, nous nous dirigeons vers le lac des fiancés. C'est là qu'à lieu toutes les années, une grande fête berbère.








Malgré la beauté du lieu, il faut reprendre la piste. Serge est un peu stressé car il a peur de la qualité de la piste pour redescendre la montagne. Et cela descend vraiment très fort. 
La vallée est belle.

Heureusement, il ne faut pas monter à Imilchil par ce côté-ci.

A un arrêt, pour souffler un peu, Serge oublie ses chaussettes de laine. Cela fera surement plaisir à quelqu'un de passage !!
Fin du haut Atlas, ici les vallées deviennent plus vertes. Par moment, on se croirait même en Suisse.



Enfin, de nouveau le macadam : qu’est-ce qu’on est heureux. Nous nous arrêtons quelques km plus loin à une alimentation en eau.


Nous nettoyons la voiture, car plus moyen de voir à travers le pare-brise. Des enfants et des hommes nous regardent faire. Ils nous offrent le thé et nous leur offrons un t-shirt et des crayons.

Nous continuons jusqu’à Beni-Mellal, ville sale et bruyante.

Difficile de trouver un hôtel. Finalement, nous nous arrêtons à un hôtel où le café-restaurant est à part.
Vive la douche : nous sommes noirs de crasse.
Un verre au café, pour passer la soirée.

MERCREDI 24-05-1995 : Beni-Mellal – Ouzoud

Nous quittons vite fait, bien fait, Beni-Mellal qui est une ville sans intérêt.

Nous poursuivons dans une plaine pour reprendre la route (pas la piste) de la montagne. Jolie vue sur des vastes étendues de culture.



Nous arrivons au barrage et le lac de Bin-el-Ouidane. Beaucoup de police et pas de photo permise ! Après avoir franchi le barrage, la route continue à grimper. Très belles vues sur l’immense étendue d’eau.

Nous mangeons à Azizal, c’est le coup de fusil : 137 DHM pour des brochettes et salade. Mais c’est notre faute. On aurait dû demander le prix avant de manger.




Notre route se poursuit jusqu’à Ouzoud et sa magnifique cascade. Nous nous baladons sur la partie supérieure, en traversant l’eau.





Je suis crevée, je tombe de sommeil (chute de tension !).

En revenant vers l’hôtel, Serge se blesse à la main gauche. Rentrés à l’hôtel, j’asperge la main de Serge de Whisky, car nous n’avons plus de solution antiseptique. A la guerre, comme à la guerre.

JEUDI 25-05-1995 : Ouzoud

Annif. de Serge.

Nous nous baladons jusqu’à la confluence de 2 rivières dont la rivière Ouzoud qui rejoint le canyon de l’oued El Abid (1km de marche). Il faut traverser plusieurs fois la rivière.




Retour à l'hôtel, pas de douche, rien pour manger, nous allons donc souper dans un petit resto près de la cascade. La nuit, la cascade est illuminée.

VENDREDI 26-05-1995 : Ouzoud – Marrakech

Nous nous levons tard. Les gens de l’hôtel sont en train de nettoyer le patio.
Serge n’a pas envie de déjeuner là. De plus, pas moyen de se laver.
Nous quittons Ouzoud pour Demnate. Un peu avant d’arriver à Demnate, nous allons au pont naturel d’Imi-n-Ifri, avec une profonde cavité creusée dans la roche par l’oued Masseur. Nous passons en dessous. Bien, sans plus.

A Demnate, nous dînons dans un petit resto aux gens sympas (resto Agadir à Demchi ).

Nous téléphonons à l’hôtel Ali à Marrakech. C’est complet. Nous décidons quand même de se rendre à Marrakech. A l’hôtel Ali, nous allons trouver le patron. Finalement, il nous donne une chambre pour 6 personnes, il nous demande de rester souper à l’hôtel.
Que cela fait du bien la douche.

Nous nous baladons sur la place Jemaa El Fna : beaucoup de monde.
Nous réservons un guide pour la visite de Marrakech le lendemain.


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